On trouve trace vers l'an 300 des toponymes Geminiacum et Germinicum, et en 946 de Gemblaus[5].
Propriété de (suffixe celtique -avus > -ou / -eu) Gemellus, anthroponyme gallo-romain (avec épenthèse, très rare en wallon, du b ; les inscriptions latines antérieures sont des copies mal faites avec étymologie abusive)[6],[7],[5].
Les habitants de Gembloux sont appelés les Gembloutois(es).
Héraldique
La ville possède des armoiries octroyées à la ville de Gembloux le 15 septembre 1865 et confirmées le 19 août 1977 après la fusion des communes donnant naissance à Gembloux-sur-Orneau. À l'origine son blasonnement était : De sable, à trois clefs d'argent, posées en pal. L'écu sommé de la couronne comtale ancienne à treize perles.
Blasonnement :De sable, à trois clefs d'argent, posées en pal. L'écu sommé de la couronne de comte ancienne à treize perles.
En 936, saint Guibert (Wichpert) bâtit une église et un monastère que sa grand-mère Gisla et lui-même dotent de vastes et nombreux biens fonciers en Belgique et en France. Refusant d'en devenir le premier abbé, il part à Gorze, en Lorraine pour y devenir moine tout en ayant, auparavant, établi Erluin comme premier chef de l'abbaye Saint-Pierre de Gembloux. Le , l'empereur Otton Ier accorde une charte qui protège cette fondation et lui accorde notamment le droit de s'entourer de remparts et de battre monnaie[8].
En 1785, l'abbé de Gembloux, quoique chef de la plus ancienne abbaye de la province de Brabant, n'entrait pas aux États de Brabant comme prélat mais comme premier noble, ce qui n'est fondé que sur l'usage[10].
La communauté monastique de Gembloux fut dispersée définitivement lors de la période où cette ville subit les excès de la Révolution française[11].
La seconde bataille de Gembloux eut lieu en et opposa les forces armées françaises (composées de troupes métropolitaines et de tirailleurs marocains et algériens) et allemandes. Des chars français s'opposèrent à des chars allemands avec, souvent, de meilleurs résultats côté français en raison de la qualité des chars français. Elle se solda par une victoire tactique française — les troupes allemandes ne purent franchir les lignes de défense françaises — mais ce triomphe ne put être exploité à sa juste mesure compte tenu de la défaite stratégique subie par les forces franco-britanniques. La retraite des chars français devint inévitable.
Démographie
Au , la population totale de la ville était de 26 517 habitants. La superficie totale est de 95,86 km2 ce qui donne une densité de population de 272,9 habitants par km²[12].
Démographie: Avant la fusion des communes
Source: DGS recensements population
Démographie : Commune fusionnée
En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1965 et de 1977, on peut dresser l'évolution suivante:
Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvier[13]
Tous les ans, le mercredi précédent les vacances de Pâques, se déroulent les "6H Brouettes" organisées par les étudiants de la faculté dans le parc de l'abbaye.
↑Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 84.
↑Le nom de la commune de « Gembloux-sur-Orneau » est simplifiée en « Gembloux » par la loi du , effectif pour le .
↑Institut national de la Statistique, Annuaire statistique de la Belgique : 1979, t. 99, Bruxelles, Ministère des Affaires Économiques, , 800 p. (lire en ligne [PDF]), p. 23.
↑ a et bJean-Jacques Jespers, Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Éditions Racine, 2005, p. 279
↑Jules Herbillon, Les noms des communes de Wallonie, Bruxelles, Crédit communal, coll. « Histoire » (no 70),
↑A. Vincent, Les noms de lieux de la Belgique, Bruxelles,