Son nom vient du romancastra « forteresse, camp fortifié »[2], hérité du latin castra, pluriel de castrum « retranchement, lieu fortifié »[3].
Commune à la fois rurale et résidentielle, peuplée de 7 728 habitants (2024), Chastre regroupe sept anciens villages : Chastre, Villeroux, Blanmont, Cortil-Noirmont, Gentinnes et Saint-Géry. Elle est traversée au sud par l'ancienne Chaussée Brunehaut, voie romaine qui reliait Bavai à Cologne.
Située entre Ottignies-Louvain-la-Neuve et Gembloux, à 40 km de Bruxelles, elle est bien desservie par les réseaux routier et ferroviaire. Une modeste rivière, l'Orne, la traverse de part en part, contribuant avec ses affluents à créer des paysages dont la découverte charme le regard, enchâssant notamment de superbes fermes, souvent encore en pleine activité. Son point culminant est situé à 165 mètres d'altitude.
Elle est jumelée avec la municipalité de Lespignan (Hérault) à 7 km de Béziers en 1998.
Géographie
Situation
Le long de la Route Nationale 4, environ à mi-chemin entre Ottignies - Louvain-la-Neuve et Gembloux, Chastre est également accessible par le train (SNCB ligne 161, arrêts à Blanmont et Chastre) ainsi que par les bus du TEC (dépôt).
Les communes limitrophes sont Walhain-Saint-Paul, Gembloux, Mont-Saint-Guibert, Sombreffe et Villers-la-Ville.
Implantée à la séparation des deux grands bassins fluviaux belges, la commune est sillonnée par deux charmantes petites rivières : l'Orne et la Houssière. Si la première prend sa source à Bertinchamps, sur le territoire de la commune de Gembloux (province de Namur), elle arrose les villages de Cortil, Noirmont, Chastre et Blanmont pour se faufiler ensuite dans Mont-Saint-Guibert et se jeter finalement dans la Dyle, via la Thyle, à Court-Saint-Étienne. La seconde, originaire de Sombreffe, à l’extrémité de Gentinnes, non loin de la ferme de Géronvillers, traverse ce village, longe Saint-Géry, passe à Villeroux pour aboutir dans l'Orne à Mont-Saint-Guibert.
On ne peut pas dire que ces deux modestes rivières aient entaillé fortement cette partie du haut plateau brabançon qui se situe par ailleurs à une altitude variant entre 145 et 155 m.
Milieu naturel
Malgré un caractère assez vert, le milieu naturel de Chastre est assez pauvre. La vocation essentiellement rurale a évolué avec l'accroissement et la diversification de la population. Le nombre d'exploitations agricoles en activités ne cesse de diminuer. Avec son implantation, entre Bruxelles et Namur, ainsi que la proximité des liaisons autoroutières et ferroviaires font que la campagne chastroise est soumise à une forte urbanisation depuis plus de 30 ans.
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Cortil
Au début du IXe siècle, la moitié de Cortil (Curtils) appartenait au patrimoine de saint Guibert (Wichpertus); il en fit don à l'abbaye de Gembloux qu'il venait de fonder en 936, donation entérinée par une charte d'Otton Ier du Saint-Empire de 946[5].
La ville possède des armoiries qui lui ont été octroyées le 4 juillet 1978. Ces armoiries sont celles de l'ancienne commune de Chastre-Villeroux-Blanmont.
Ces armoiries avaient été octroyées à cette dernière commune le 22 avril 1969. Ce sont les armoiries de la famille Kessel[Lequel ?][6] (diamants), derniers seigneurs de Blanmont et les armoiries de la famille Onyn, derniers seigneurs de Chastre.
Blasonnement :Deux écus accolés: à dextre: d'argent à cinq losanges de gueules, accolées et aboutées en croix; à senestre: d'azur semé de billettes d'argent, à la bande d'or brochant sur le tout.
Ils sont ceux de deux des principales familles des seigneurs de Chastre. Le premier est celui des Kessel, seigneurs de Blanmont au XVIIIe siècle, tandis que le second est celui des Onyn, seigneurs de Chastre (Dame Alerne à l'époque), également au XVIIIe siècle.
«Deux écus géminés, le premier d'argent à la croix de cinq losanges de gueules, le second d'azur semé de billettes d'argent brochante»
Le CHERCHA, Centre Historique d’Étude et de Recherche de Chastre, a pour but de mieux faire connaître le village, tant par son patrimoine, témoin de son riche passé historique, que par les activités qui s’y déroulent.
Notes et références
↑Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, (lire en ligne), p. 105.
↑Jean-Jacques Jespers, Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Éditions Racine, 2005, p. 190
↑H. Bornecque et F. Cauët, Dictionnaire latin-français, Librairie classique Eugène Belin, Paris, 1967, p. 65.