Sœurs de Notre-Dame de la Providence de Blois (Loir-et-Cher) fondées à Blois par Adeline Gaudron (1806-1845) d'une communauté de filles du Cœur de Marie de Paris qui se sépare en 1859 pour devenir une congrégation autonome[6].
Petites sœurs de la Vierge Marie de Lyon (Rhône). Le 29 octobre 1860, Alexandrine Geoffray (1829-1890) fonde à Lyon l'œuvre de Notre-Dame Auxiliatrice pour aider les ouvrières pauvres, malades ou âgées et prier pour les âmes du purgatoire[7]. Elle transforme ensuite l'association en congrégation religieuse et fait profession le 18 juillet 1868 dans la chapelle des visitandines de Lyon en prenant le nom de sœur Marie-Thérèse de Sainte-Chantal[8]. Le 25 juillet 1869, elle fait un pèlerinage à la Salette et rencontre le Père Sylvain Marie Giraud (1830-1885) supérieur général des Missionnaires de Notre-Dame de la Salette. Il l'aide dans sa fondation et rédige les constitutions[9]qui sont approuvées le 6 janvier 1872 par Jacques Ginoulhiac, archevêque de Lyon[10]. Les sœurs abandonnent le vocable de Marie-Auxiliatrice pour se placer sous celui de Notre-Dame de la Salette[9]. Elles adoptent en 1951 le nom de Petites sœurs de la Vierge Marie[11].
Activité et diffusion
Les Filles du Cœur de Marie se dévouent principalement à l'enseignement.
↑André Rayez, Clorivière et ses fondations (1790-1792), vol. 54, Revue d'histoire de l'Église de France, (lire en ligne)
↑Henri-Raymond Casgrain, La société des filles du Coeur de Marie d'après ses annales, t. I, Paris, Devalois, (lire en ligne), p. 365-366
↑Magali Della Sudda, « Les cardinaux protecteurs de l'action catholique féminine », dans François Jankowiak Laura Pettinarol, Les cardinaux entre Cour et Curie : Une élite romaine (1775-2015), Publications de l’École française de Rome, (ISBN9782728312313), p. 128-129