Gabriel Cortois de Pressigny
Gabriel comte Cortois de Pressigny (Dijon, - Paris, ) est un prélat français, évêque de Saint-Malo puis archevêque de Besançon. BiographieNé à Dijon le , Gabriel Cortois de Pressigny est le fils de Claude-Antoine Cortois, coseigneur de Quincey, conseiller au Parlement de Bourgogne, et d'Anne de Mussy. Il est le frère cadet de Pierre-Marie-Magdeleine Cortois de Balore successivement évêque de l'ancien diocèse d'Alais puis de Nîmes et le neveu de Gabriel Cortois de Quincey, évêque de Belley[1]. Vicaire général de Langres, abbé commendataire de Saint-Jacques au diocèse de Béziers, il est le prieur du prieuré de Commagny à Moulins-Engilbert, dont il détient le bénéfice au moment de la Révolution. Il est nommé évêque de Saint-Malo le , et sacré le par les évêques de Langres, Dijon et Châlons. Il avait choisi pour vicaire général Jacques Julien Meslé de Grandclos, qui était premier archidiacre et, depuis , abbé commendataire de l'abbaye Notre-Dame de la Chaume de Machecoul. Le , il se voit signifier la constitution civile du clergé français et la suppression de son évêché décrétée par l'Assemblée Nationale. Refusant de prêter serment, il se trouve contraint à l'exil, d'abord à Chambéry, puis en Suisse et en Bavière. Revenu en France après la signature du Concordat de 1801, il ne joue aucun rôle sous le Premier Empire. Il n’offre sa démission au pape qu’en , attitude typique des survivants de l’épiscopat d’Ancien Régime, ultra-royaliste et gallican. Chargé en par Louis XVIII de négocier un nouveau concordat avec le Saint-Siège, il est rappelé au printemps , et est nommé pair de France puis archevêque de Besançon le . Mais il ne prend officiellement possession de son siège que le . Très souvent absent du diocèse, il meurt à Paris le et est inhumé dans le chœur de l'église Saint-Roch[2]. ArmoiriesArmes : « d'or à l'aigle éployée de sable, coupé d'argent à la traînée de lierre de sinople posée en fasce, les feuilles en bas. » Notes et références
Sources
Liens externes
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