Jacques Marie Achille Ginoulhiac est un prélat français (né à Montpellier le et mort le dans cette même ville) sous le pontificat de Pie IX. D'une famille originaire des Cévennes, il est le fils de Pierre Ginoulhiac, négociant, et de son épouse, née Pierrette Élisabeth Nourrit.
1855 : il confirme, après enquête, l'authenticité de l'apparition de Notre-Dame de la Salette, déjà reconnue par son prédécesseur, mais ne donne pas caution aux prédictions qui l'auraient accompagnée; sur la « Sainte Montagne », il déclare le , date anniversaire de l'événement, dans une homélie solennelle : « La mission des bergers est finie, celle de l'Église commence ».
1868 : il publie un organe officiel régulier, la Semaine religieuse du diocèse de Grenoble (premier numéro paru le ).
1869 et 1870 - Au Ier concile œcuménique du Vatican (Vatican I), il s'exprime publiquement sur la doctrine de la foi, se montre favorable à la liberté de la science et s'affiche comme un des principaux opposants à la définition du dogme de l'Infaillibilité pontificale, auquel il finira par adhérer lors de sa proclamation.
Période lyonnaise
1870 : en plein concile, il est nommé archevêque de Lyon et de Vienne par l'empereur Napoléon III (). Craignant l'invasion des Prussiens, qui sont aux portes de la Bourgogne, les Lyonnais font vœu d'ériger une basilique si la ville est épargnée. La promesse, signée par des milliers de personnes, est déposée sur l'autel de la Sainte Vierge par l'archevêque lui-même. L'armée de Bismarck bat en retraite, la ville est épargnée. Une souscription est lancée.
1873 : promesse tenue : Jacques Ginoulhiac pose la première pierre de l'édifice qui se dresse maintenant sur la colline de Fourvière, lieu hautement symbolique où avait été inaugurée, le , une Vierge en bronze doré, origine de la fête des Illuminations.
1863 - Lettres à propos de la Vie de Jésus, de Renan, où l'écrivain développait une thèse controversée selon laquelle la biographie de Jésus devait être écrite comme celle de n’importe quel autre homme.