18 - 19 décembre[3] : Napoléon arrive à Varsovie où il reçoit un accueil empressé des aristocrates. Parmi eux se trouve la comtesse Marie Walewska (1789-1817), qui devient sa maîtresse et dont il aura un fils, futur ministre des Affaires étrangères de Napoléon III. Il nomme une commission de gouvernement dans laquelle Poniatowski s’occupe des affaires militaires[4].
26 décembre : résistance des troupes russes aux combats de Golymin et de Pułtusk, en Pologne. Napoléon renonce à poursuivre les Russes et place ses troupes en quartiers d’hiver sur la Vistule[5].
30 décembre : début de la guerre russo-ottomane (fin en 1812)[6]. Le voïévode de ValachieConstantin Ipsilanti, rêvant de reconstituer un royaume de Dacie avec l’appui du tsar, est destitué par le Sultan en août. Les Russes occupent les provinces danubiennes (novembre-décembre)[7]. En réplique, la Turquie déclare la guerre à la Russie le .
↑ a et bOleg Sokolov, Le Combat de deux Empires : La Russie d'Alexandre Ier contre la France de Napoléon,1805-1812, Fayard, , 528 p. (ISBN978-2-213-67278-6, présentation en ligne)
↑Louis Eugène d'Albenas, Éphémérides militaires, depuis 1792 jusqu'en 1815, vol. 12, Pillet, (présentation en ligne)
↑Varia Turcica, Méditerranée, Moyen-Orient deux siècles de relations internationales : Recherches en hommage à Jacques Thobie, Éditions L'Harmattan, , 672 p. (ISBN978-2-296-32549-4, présentation en ligne)
↑Alain Ruzé, Ukrainiens et roumains : IXe – XXe siècle : rivalités carpatho-pontiques, Éditions L'Harmattan, , 300 p. (ISBN978-2-7384-8423-9, lire en ligne)