Félix EsclangonFélix Esclangon
Carlo Sarrabezolles, Monument à Félix Esclangon, 1960, Grenoble, cité universitaire du Rabot, pavillon Félix Esclangon.
Félix Esclangon né le à Manosque et mort le à Paris est un enseignant français. Il fut professeur en énergétique appliquée à la Sorbonne et directeur de l'Institut polytechnique de Grenoble. BiographieJules Félix Esclangon est licencié ès sciences, puis agrégé des sciences physiques en 1926, à la suite de quoi il prépare et soutient une thèse en physique à l'université de Paris en 1934[1],[2]. Son travail doctoral porte sur l'illumination des gaz raréfiés par les courants de hautes fréquences[2]. Il est nommé directeur de l'Institut polytechnique de Grenoble à partir de 1940, quand il succéda au doyen René Gosse, révoqué par le régime de Vichy. Celui-ci nomma également Félix Esclangon au conseil municipal de Grenoble en . Il exerce cette fonction de directeur jusqu'à son départ pour Paris en 1951, et il est alors remplacé par le professeur Louis Néel. Durant la Seconde Guerre mondiale, il participe aux actions de la France libre au sein de la mission Lennaert[3]. Il meurt électrocuté le au cours d'une manipulation lors d'une conférence sur les rayons X pour ses étudiants, dans l'amphithéâtre de physique de l'annexe de la faculté des sciences de Paris au 12, rue Cuvier[4],[5]. L'enquête conclut, l'année suivante, que seule la vétusté du matériel était responsable de cet accident[6]. Il est le neveu de l'astronome Ernest Esclangon (1876-1954), inventeur de l'horloge parlante, et le grand-père du mathématicien Pierre Pansu (né en 1959) et du physico-chimiste Robert Pansu. Hommages et distinctionsToponymie et odonymieEn son hommage, un lycée de Manosque, un groupe scolaire de Digne, le pont Esclangon, un bâtiment du campus de Jussieu, une rue de Grenoble desservant le polygone scientifique, une rue de Chambéry et plusieurs voies dans différentes communes portent son nom. DistinctionsNotes et références
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