E Lupi

e Lupi
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 15h 12m 49,58752s[1]
Déclinaison −44° 30′ 01,4904″[1]
Constellation Loup
Magnitude apparente 4,81[2]

Localisation dans la constellation : Loup

(Voir situation dans la constellation : Loup)
Caractéristiques
Type spectral B3 IV/V[3]
Indice U-B −0,68[4]
Indice B-V −0,17[4]
Indice R-I −0,16[4]
Astrométrie
Vitesse radiale +13,5 ± 7,4 km/s[5]
Mouvement propre μα = −21,669 mas/a[1]
μδ = −21,895 mas/a[1]
Parallaxe 7,237 3 ± 0,204 5 mas[1]
Distance 138,173 ± 3,904 pc (∼451 al)[6]
Magnitude absolue −1,11[7]
Caractéristiques physiques
Masse 6,0 ± 0,1 M[8]
Rayon 7,1 R[9]
Luminosité 997 L[2] (bolométrique)
Température 17 100 K[2]
Rotation 13 km/s[10]
Âge 20,3 ± 4,8 Ma[8]
Orbite
Excentricité (e) ≤ 0,03[11]
Période (P) 0,901 407 j[11]
Époque du périastre (τ) 2 435 000,366 JJ[11]
Demi-amplitude (K1) 22 km/s[11]

Désignations

e Lup, HD 134687, HIP 74449, HR 5651, CD-44 9932, CPD-44 7228, SAO 225539[6]

e Lupi (en abrégé e Lup), également désignée HD 134687 ou HR 5651, est une étoile binaire de la constellation australe du Loup. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,81[2]. Le système présente une parallaxe annuelle de 7,24 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui indique qu'il est distant d'environ 138 pc (∼450 al) de la Terre[1]. Il est membre du sous-groupe Haut-Centaure Loup de l'association Scorpion-Centaure, qui est l'association d'étoiles massives de types O et B la plus proche du Système solaire. Le sous-groupe Haut-Centaure Loup est âgé d'environ 11 millions d'années[12].

e Lupi est une binaire spectroscopique à raies simples. La paire présente une orbite quasiment circulaire, avec une excentricité maximale de 0,03, et d'une période de 0,90 jour (21,63 heures). La valeur a sin i de l'orbite est de 2,735 × 105 km, ce qui ne donne que la borne inférieure du demi-grand axe a, étant donné que l'inclinaison orbitale i vue la Terre est inconnue[11]. Le système est une source connue de rayons X[13].

Sa composante visible est une étoile bleu-blanc de type spectral B3 IV/V[3], avec la notation « IV/V » indiquant qu'elle est soit sur la séquence principale, soit qu'elle est une sous-géante. Elle est estimée être âgée d'environ 20 millions d'années et être six fois plus massive que le Soleil[8]. L'étoile apparaît tourner lentement sur elle-même, montrant une vitesse de rotation projetée de 13 km/s[10]. Son rayon est 7,1 fois plus grand que le rayon solaire[9], elle est 997 fois plus lumineuse que le Soleil[2] et sa température de surface est de 17 100 K[2].

Notes et références

  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d e et f (en) M. M. Hohle, R. Neuhäuser et B. F. Schutz, « Masses and luminosities of O- and B-type stars and red supergiants », Astronomische Nachrichten, vol. 331, no 4,‎ , p. 349 (DOI 10.1002/asna.200911355, Bibcode 2010AN....331..349H, arXiv 1003.2335)
  3. a et b (en) Nancy Houk, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars : Declinations -53 to -40 degrees, vol. 2, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1978mcts.book.....H)
  4. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  5. (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  6. a et b (en) * e Lup -- Spectroscopic Binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. a b et c (en) N. Tetzlaff, R. Neuhäuser et M. M. Hohle, « A catalogue of young runaway Hipparcos stars within 3 kpc from the Sun », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 410, no 1,‎ , p. 190–200 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17434.x, Bibcode 2011MNRAS.410..190T, arXiv 1007.4883)
  9. a et b (en) L. E. Pasinetti Fracassini et al., « Catalogue of Apparent Diameters and Absolute Radii of Stars (CADARS) - Third edition - Comments and statistics », Astronomy & Astrophysics, vol. 367, no 2,‎ , p. 521–24 (DOI 10.1051/0004-6361:20000451, Bibcode 2001A&A...367..521P, arXiv astro-ph/0012289)
  10. a et b (en) S. C. Wolff et al., « Rotational Velocities for B0-B3 Stars in Seven Young Clusters: Further Study of the Relationship between Rotation Speed and Density in Star-Forming Regions », The Astronomical Journal, vol. 133, no 3,‎ , p. 1092–1103 (DOI 10.1086/511002, Bibcode 2007AJ....133.1092W, arXiv astro-ph/0702133)
  11. a b c d et e (en) W. Buscombe et P. M. Kennedy, « Two B-Type Spectroscopic Binaries », Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 74, no 439,‎ , p. 323 (DOI 10.1086/127818 Accès libre, Bibcode 1962PASP...74..323B)
  12. (en) Christine H. Chen et al., « A Spitzer MIPS Study of 2.5-2.0 M Stars in Scorpius–Centaurus », The Astrophysical Journal, vol. 756, no 2,‎ , p. 24, article no 133 (DOI 10.1088/0004-637X/756/2/133, Bibcode 2012ApJ...756..133C, arXiv 1207.3415)
  13. (en) T. W. Berghoefer, J. H. M. M. Schmitt et J. P. Cassinelli, « The ROSAT all-sky survey catalogue of optically bright OB-type stars », Astronomy & Astrophysics Supplement, vol. 118, no 3,‎ , p. 481–494 (DOI 10.1051/aas:1996213 Accès libre, Bibcode 1996A&AS..118..481B)

Liens externes

 

Prefix: a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

Portal di Ensiklopedia Dunia