Dombrot-le-Sec, village situé sur la route D 164, à environ 5 kilomètres au sud de Contrexéville, ne doit pas être confondu avec un autre du même département, Dombrot-sur-Vair, à 8 km au nord de Contrexéville.
Le Vair, d'une longueur totale de 65,3 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Meuse à Maxey-sur-Meuse, en limite avec Greux, après avoir traversé 23 communes[2].
L'Anger, d'une longueur totale de 27,9 km, prend sa source dans la commune et se jette dans le Mouzon en limite de Circourt-sur-Mouzon et de Pompierre, après avoir traversé onze communes[3].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 2] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGERhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 956 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lignéville », sur la commune de Lignéville à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 856,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 38,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 3],[8],[9].
Au , Dombrot-le-Sec est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (40,7 %), terres arables (31,1 %), forêts (25,1 %), zones urbanisées (3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Contrairement à ce qui est écrit dans le Dictionnaire des communes de Léon Louis et Paul Chevreux[17], la seigneurie de Dombrot n'appartenait pas[18], en 1711, à Anne-Claude-Renée de Ligniville, comtesse de Monchat. Madame de Montchat avait été mise en faillite, en 1688, par le parlement de Metz. La seigneurie fut mise en vente à la criée. Elle trouva acquéreur en 1691, fut revendue en 1695, puis le 13 février 1696, et enfin, le 23 février 1696, Joseph de Bouzey s'en rendit acquéreur[18]. Dombrot est restée dans la famille de Bouzey jusqu'à la Révolution.
Joseph de Bouzey était seigneur en partie du village de Bouzey (devenu Dombrot-sur-Vair)[18].
Son fils aîné, Nicolas Joseph, lui succéda comme seigneur de Dombrot. Lors de son mariage, en 1704, il reçut, en avancement d'hoirie, les trois quarts de la terre et seigneurie de Dombrot. Il acheta le quart restant à sa mère, en 1708, après le décès de son père[18].
En 1715, la seigneurie de Dombrot fut érigée en comté par lettre patente de Léopold Ier, duc de Lorraine : le comté de Bouzey. Le village devint Bouzey et Bouzey devint Dombrot. Sur les cartes du XVIIIe siècle, on peut lire « Bouzey cy devant Dombrot » et « Dombrot cy devant Bouzey »[18].
Au moment de la Révolution, le village demanda à reprendre son nom initial, ce qui lui fut accordé par le Directoire du Département le 21 juillet 1790. Mais le village de Dombrot ne voulut pas reprendre son ancien nom de Bouzey. On eut donc deux villages appelés Dombrot jusqu'à ce que l'administration décide, en 1857, de les distinguer en Dombrot-le-Sec et Dombrot-sur-Vair[18].
À la Révolution, la commune fit partie du canton de Lignéville et du district de Darney. Lors de la réforme administrative de 1800, le canton de Lignéville fut supprimé et Dombrot intégra le canton de Vittel. Les districts devinrent des arrondissements et le canton de Vittel fit partie de l'arrondissement de Mirecourt.
En 1926, l'arrondissement de Mirecourt fut supprimé. Le canton de Vittel se retrouva dans l'arrondissement de Neufchâteau[18].
En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[19] :
total des produits de fonctionnement : 252 000 €, soit 661 € par habitant ;
total des charges de fonctionnement : 27 000 €, soit 593 € par habitant ;
total des ressources d'investissement : 471 000 €, soit 1 233 € par habitant ;
total des emplois d'investissement : 513 000 €, soit 1 343 € par habitant ;
endettement : 208 000 €, soit 544 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d'habitation : 14,33 % ;
taxe foncière sur les propriétés bâties : 34,10 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 14,42 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 800 €[20].
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture
Culture de céréales, de légumineuses et de graines oléagineuses.
Élevage de vaches laitières.
Élevage d'autres bovins et de buffles.
Élevage d'ovins et de caprins.
Élevage d'autres animaux.
Exploitation forestière.
Tourisme
Hébergements et restauration à Contrexéville, Vittel, Bulgnéville, Dombasle-devant-Darney, Monthureux-sur-Saônz.
Commerces
Commerces et services de proximité.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2022, la commune comptait 358 habitants[Note 5], en évolution de −5,79 % par rapport à 2016 (Vosges : −2,96 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
D’or à une tête de lion de sable ; mantelé de gueules chargé à dextre d’un crosseron d’or sur lequel broche une tête d’aigle d’argent et à senestre d’une fontaine héraldique d'or remplie d'azur traversée par une source d'argent[39].
Détails
Armoiries composées et dessinées par Robert, André LOUIS, Marie-Hélène BRETEILLE et Bernard GEORGIN et adoptées par la commune le 11 juillet 2019.
(fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
↑Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Léon Louis et Paul Chevreux, Département des Vosges : dictionnaire des communes, hameaux, écarts, fermes, Res universis, Paris, 1991 (reproduction de l'édition de 1887-1889)