L'appellation de « Bailliage de Mirecourt » apparait au minimum dès 1694[1] ; celle de « Bailliage de Vôge » disparait avec l'édit de juin 1751 ; « Bailliage présidial de Mirecourt » fait son apparition en 1772[2].
L’édit de Stanislas du mois de juin 1751 resserre beaucoup les limites du bailliage de Mirecourt. Il devient présidial par un édit de Louis XV en juin 1772 ; les bailliages de Neufchâteau, Bourmont, Darney, Châté et Charmes y ressortissent pour les cas présidiaux[2].
Ce territoire est régi par la coutume générale de Lorraine et la mesure des grains est le resal de Nancy, celui-ci est divisé en quatre bichets de deux imaux ou demi-bichets chacun[2].
En 1594, il comprenait les prévôtés et châtellenies de Bruyères, Arches, Fontenoy, Terre de l'Allœud, Charmes, Mirecourt et Remoncourt, Dompaire et Valfroicourt, Darney et les Verreries, Châtenoy, Neufchâteau[4].
Du fait de la réforme de Stanislas Leszczynski en 1751, son importance est réduite : Darney, Bruyères, Charmes, Arches, et une partie de la prévôté de Châtenois deviennent des bailliages distincts ou sont rattachés à d'autres.
En 1779
Communautés qui sont dans ce Bailliage à cette date[2] :
↑Henri Lepage, Le département de la Meurthe : statistique historique et administrative, première partie, Nancy, Peiffer, 1843
↑Société d'archéologie Lorraine, Bulletins de la société d'archéologie Lorraine, Nancy, A. Lepage, (lire en ligne), p. 104
Voir aussi
Bibliographie
Monographie de l'abbé Petitjean (curé de La Neuveville-sous-Châtenois, avant 1914), publiée dans le bulletin paroissial du village.
J. Garnich, Coutumes générales du duché de Lorraine, pour les bailliages de Nancy, Vosge et Allemagne, Nancy, 1614 (lire en ligne) ; nouvelle édition augmentée, 1770 (lire en ligne sur Gallica)