Disney Club
Le Disney Club est une émission jeunesse de Frédéric Lepage adaptée du célèbre programme américain The Mickey Mouse Club, produite par XL Productions et Buena Vista Productions et diffusée à partir du jusqu'au sur TF1. HistoriqueSalut les Mickey est la première adaptation française du Mickey Mouse Club, produite par Christophe Izard (créateur de Casimir), en association avec Walt Disney Company. L'émission s'arrête en décembre 1984, Disney ayant signé avec FR3 pour proposer dès le Le Disney Channel. Le Disney Club sera la seconde adaptation du programme, réalisée par Frédéric Lepage. Le conceptDe 1990 à 1995Le dimanche , une nouvelle émission jeunesse fait son apparition sur TF1, c'est le Disney Club. Elle est ensuite diffusée tous les mercredis (de 7 h 30 à 9 h) et dimanches (entre 8 h et 10 h 30). Pendant les vacances scolaires, l'émission se fait quotidienne. Le Disney Club Mercredi sera lancé le mercredi [1] et diffusé jusqu'au milieu de la septième saison (1995-1996) : le mercredi 3 janvier 1996 sera la dernière diffusion. En remplacement apparaîtra le Disney Club Samedi (entre 9 h 30 et 10 h 30), dont la première diffusion se fera la même semaine le samedi [2]. Le concept de l'émission est simple. Trois animateurs sont chargés de présenter les dessins animés, tout en proposant en alternance des reportages et des rubriques. Des invités de marque (comme Anne, ambassadrice française de Disney à l'époque) sont également conviés (des artistes musicaux, entre autres, pour la rubrique traitant de la variété). Le Disney Club partage quelques points communs avec le Disney Parade, une émission plus ancienne et encore diffusée à cette époque :
Le tableau suivant rassemble les annonces pour le lancement des divers composantes de l'émission.
Architecture horaire de l'émissionLa durée de l'émission a oscillé entre deux heures et deux heures trente (à titre d'exemple le créneau horaire indiqué pour l'année 1990 était la fenêtre de 8 h 05 à 10 h 20). Dans son organisation, l'émission était répartie en cinq parties séparées les unes des autres par des pages de publicité et d'interprogramme(s) allant d'une à deux minute(s) ; certaines parties (plus particulièrement la première et celle dépassant les 30 minutes) pouvaient être coupées par une page d'interprogramme(s) allant de trente secondes à une minute. Voici, à titre d'exemple, l'architecture horaire de l'émission du dimanche (le terme « rubrique » englobe le moment courrier et dessin, les interviews d'invités, les reportages et les rubriques) consultable sur le site de l'INA[5] : Architecture horaire du dimanche
À partir de 1996L'année 1996 marque un petit tournant dans l'histoire du Disney Club.
L'après Disney ClubÀ la suite de l'arrêt du Disney Club, le 27 décembre 1998, un certain nombre d'émissions reprenant les programmes Disney furent diffusées. Voici une liste non exhaustive de ces dernières :
Les saisonsLe tableau suivant réunit les saisons, les périodes, les animateurs, les versions du décor et les périodes :
Le concept de période employé dans le tableau est purement fictif et n'est employé dans le cadre de cet article que dans le but de décrire l'émission en recoupant surtout les évolutions de décors, de programmations et d'animateurs. Ces quatre périodes sont les suivantes :
Le plateauSur le plateau, un public constitué d'une centaine d'enfants accompagne les animateurs tout au long de l'émission. Les petits sont assis sur des gradins, des banquettes, ou à-même le sol. Pièce centrale de l'émission, où se déroule l'essentiel de l'action, le plateau du Disney Club a été particulièrement travaillé lors de sa conception, et n'a cessé d'évoluer pour s'adapter à la philosophie des dirigeants de l'émission. C'est sur le plateau que se déroulaient les rubriques (courrier, jeux, bricolage et cuisine), les interviews des invités, le moment de variété et les différentes phases de lancement des dessins-animés et des reportages. Particularités des décors du plateauPour les besoins de l'émission certains éléments sont amovibles. C'est le cas de l'esplanade circulaire qui fut décalée de deux mètres vers les gradins afin de dégager l'espace devant le mur d'images, ce à l'occasion de l'interprétation de la chanson Les p'tits loups par Anne en 1991. D'autre part, certains éléments (dont les gradins) sont changés au fil des saisons : en 1990 les gradins ont une forme générale très droite (et sont d'autre part très larges), alors qu'en 1992 ils prennent une forme ondulée. Par ailleurs, les décors de fond sont également changés au fur et à mesure : en 1990, ces derniers sont uniformes, alors qu'en 1992, un coucher de soleil sur une ville, constitué de trois maisons dont on voit surtout les toits, fait son apparition (probablement un clin d'œil à la ressortie des Aristochats au cinéma). Ces décors de fond peuvent changer de couleur générale grâce à l'éclairage dissimulé de part et d'autre des éléments de décors. Les éléments du plateauLe plateau est divisé en deux parties :
Le tableau suivant présente les cinq éléments de la partie principale.
À l’opposé de ces cinq éléments, de l’autre côté de la surface dégagée (l’élément 5), se trouve l’autre partie du plateau. Le tableau suivant montre l'élément de la partie secondaire.
Le plateau durant les saisons 1 et 2 (7 janvier 1990 - 25 août 1991)S'agissant des premières années de l'émission, beaucoup de modifications furent réalisées durant cette période. Cela est particulièrement vrai lorsque l'on compare la première et la seconde saison, car il y a eu une évolution dans la manière de penser l'utilisation des décors. Un exemple est la gestion spatiale du public d'enfants. En effet, si le public est un élément présent depuis plusieurs années sur les plateaux de télévision (par exemple Sacrée Soirée ou Club Dorothée), il est vite apparu que dans une émission destinée aux enfants, on ne pouvait gérer et présenter un public d'enfants comme on le ferait avec un public d'adultes. Lors de la première saison, les enfants étaient pratiquement tous réunis dans les gradins, bien assis et répartis sur les quatre grandes marches, ce qui laissait à la fois une impression de vide sur le reste du plateau et donnait une atmosphère trop bien rangée et organisée, qui rappelait un peu l'esprit scolaire, pour une émission de divertissements destinée aux enfants. Lors de la seconde saison, l'ambiance deviendra nettement plus proche d'une cour de récréation avec la répartition des enfants un peu partout sur le plateau. Un autre exemple est la situation des trois animateurs sur le plateau. Lors de la première saison ils assurent la présentation de l'émission en alternant essentiellement entre les gradins et l'esplanade circulaire, ce qui déjà laissait une impression de non-occupation du reste du décor, et surexposait les gradins (où se concentraient les enfants) accentuant la sensation de vide sur le plateau. Cette situation sera changée lors de la seconde saison de l'émission principalement par l'aménagement de la partie secondaire (détaillée plus bas) qui permettra de renforcer l'impression des téléspectateurs que les animateurs se déplacent d'un bout à l'autre du plateau entre chaque séquence. L'organisation des éléments du plateau était la suivante (les plans suivants ne sont pas à la bonne échelle) :
La partie principale avait la particularité de focaliser l'attention des téléspectateurs (du moins au cours de la première saison) sur les gradins. Les principaux éléments de cette partie étaient donc :
La façade d'un commerce (confiserie ou salon de thé), encadrée par des murs sur lesquels sont fixés des néons (ayant la forme des têtes de Donald Duck à gauche et de Mickey Mouse à droite). Des tables étaient disposées afin de donner une impression de terrasse ainsi qu'une charrette de marchand de glaces ambulant de couleur vert clair et rose (avec bien entendu écrit en gros dessus Glaces), équipée d'un parasol où se trouvent deux aquariums sphériques contenant des poissons rouges. C'est de cet élément-ci du décor que Nicolas annonça la chanson de Anne, Les P'tits loups, qui servit de générique de fin à l'émission en 1991. La charrette du marchand de glaces avait donc pour fonction de focaliser l'attention des téléspectateurs sur cette partie du décor. Pour remarque, les murs étaient rose foncé, avec une teinte saumon, et ne changeaient pas de couleur (seule la luminosité pouvait changer). Cela permettait de jouer sur l'ambiance au cours du moment de variété : si la musique était entraînante (ce qui, au regard du caractère de l'émission, était très fréquemment le cas) les spots intégrés au décor pouvaient simuler de rapides changements de luminosité. Le plateau durant les saisons 3, 4 et 5 (-28 août 1994)Le redéploiement des décors opérés durant l'été a permis une diminution de l'effet de vide du notamment à l'aspect unicolore rose saumon des murs du plateau (en particulier derrière les gradins, le téléviseur géant et la bibliothèque) :
Les toits ajoutés sur les murs peuvent être considérés :
En tous les cas ils font référence au début du XXe siècle (avec le détail des gouttières, des fenêtres aux volets en bois et les cheminées). Il y a également un abandon apparent de la terrasse (numéroté 7 sur le schéma de la saison 1990-1991). En effet l'action qui s'y déroulait tendait à suggérer un éloignement de l'événement principal (en l'occurrence le moment de variété), du fait de la rupture du type d'éléments du décor par rapport au reste du plateau. Ce retrait est réalisé au profit de l'angle arrondi (qui existait déjà en 1990 avec son propre décors mural de toits de grande ville du début du XXe siècle) qui bénéficie ainsi d'une meilleure utilisation que lors des saisons 1 et 2. Les modifications sont par conséquent principalement visuelles, afin d'opérer un recentrage de l'attention sur la surface dégagée. Ce recentrage laisse à penser que l'objectif principal était de suggérer un rapprochement autant symbolique que géographique des différents composants des décors du plateau. Par ailleurs l'apparition de l'émission du mercredi, va entraîner une nouvelle utilisation du décor. En effet au cours du Disney Club Mercredi, les gradins (élément numéroté 1 du décor) ne sont pas utilisés ; les principaux plans se déroulent sur le combiné Esplanade circulaire-Téléviseur géant-Bibliothèque (éléments numérotés 2, 3 et 4), et sur la partie secondaire (élément numéroté 6). Les gradins et la surface dégagée (éléments numérotés 1 et 5) sont principalement utilisés lors des émissions du dimanche matin.
La partie principale reprend la forme globale de celle des deux premières saisons, c'est-à-dire l'estrade, la surface dégagée et le pôle du téléviseur géant. Les modifications apportées l'ont été afin de décentrer le plateau, et de permettre ainsi un redéploiement équitable de l'activité sur les des différents composantes du plateau. Les éléments modifiés sont donc :
La partie principale conserve comme plusieurs fonctions, dont :
La partie secondaire fut pour sa part profondément remodelée, mettant fin à la relative autonomie dont elle disposait par rapport à la partie principale. Le concept qui fut mis en avant était qu'elle devait être un prolongement de la partie principale du plateau, alors que lors des deux premières saisons, elle avait un esprit plus indépendant (ceci étant en partie la conséquence de la conception de la partie principale qui concentrait l'attention sur les gradins). La transformation le recentrage sur l'angle (dont le mur représente un coucher de soleil sur une ville, dans le même esprit que le mur de la partie principale), avec trois bancs blancs (d'où Philippe et Nicolas lancèrent en 1991 un reportage sur les musiciens de jazz de La Nouvelle-Orléans, à Disneyland, en Californie[7]), conservant ainsi le concept de la terrasse avec ses chaises, ses tables et son marchand de glace. Il est toutefois à noter que le concept de la terrasse connaîtra une importante revitalité lors de la saison 5, avec le retour des tables et chaises, ce afin d'augmenter la présence d'enfants sur cette partie du plateau (sans les obliger à être debout ou assis sur le sol). La partie terrasse servait à la rubrique bricolage, animée par Philippe[8] En effet, la partie partie[Quoi ?] sera, pour l'année 1993-1994, transformée en une sorte de grande terrasse, avec plusieurs bancs (en moyenne trois) formant un arc de cercle avec en son creux une table circulaire blanche, entourée de trois chaises blanches) parfois décorée d'une Lampe magique (clin d'œil à la sortie au cinéma du film Aladdin). Cette configuration permettait donc de donner très facilement au décor une thématique en accord avec le sujet principal du moment ou de l'émission (comme la sortie au cinéma d'un long métrage de Disney). De plus, la position de table, encerclée par les bancs et d'éventuelles autres tables, permettait de focaliser l'attention des téléspectateurs sur cette partie du décor. Par ailleurs, lors de l'émission du Disney Club Mercredi, cette partie du décor servait pour la rubrique Courrier : une boite aux lettres était posée à côté d'un gros coussin cylindrique sur lequel était disposé les dessins, sélectionnés par la production parmi tous ceux envoyés par les téléspectateurs, que les animateurs, disposés autour sur des chaises ou des poufs selon les besoins de la séquence, allaient présenter à l'antenne (en règle générale 5 dessins étaient montrés à l'écran). C'est autour de cette table que les animateurs prenaient place lors du moment de variétés, en fin d'émission (comme lors de l'interprétation par Anne Meson de la chanson Mon plus beau rêve en 1993, ou lorsque Philippe Segal annonça la chanson Tout le monde veut devenir un cat, interprétée également par Anne Meson, le 3 avril 1994). Cette localisation des animateurs faisait qu'ils posaient leur regard vers la droite de l'écran, permettant ainsi une transition facile vers l'artiste se représentant. Le plateau durant les saisons 6 et 7 (4 septembre 1994-25 août 1996)Le plateau durant les saisons 8, 9 et 10 (-27 décembre 1998)Le plateau change du tout au tout : Dorénavant, plus personne n'assiste à l'émission, et le présentateur évolue dans un décor représentant un atelier de dessin/d'arts plastiques géant. Les animateursL'émission est d'abord présentée par le « trio infernal »[9] Julie, Philippe et Nicolas. Lors de la création de l'émission, le choix de prendre trois animateurs fut motivé par le besoin de distinguer l'émission à la fois du Disney Parade (deux animateurs, Anne et Jean-Pierre Foucault), qui, parce que l'émission repassait d'anciens dessins-animés Disney et était diffusée en fin d'après-midi, avait une touche très "famille et nostalgie", et de l'ancienne émission Le Disney Channel (en 1988 un animateur, Vincent Perrot), dont elle cherchait à récupérer son public (ce que n'avait pas réalisé le Disney Parade qui avait capté un public différent). Le concept du trio infernalIl a été expliqué à la lettre H de l'abécédaire du Disney Club diffusé dans le Journal de Mickey en mars 1990 : "Les rôles des trois animateurs ont été bien définis : Nicolas, c'est le gaffeur, Philippe le curieux, et Julie, le chef de la bande"[10]. À partir l'abécédaire de la rentrée Disney 1991-1992[11], nous avons pu construire le tableau suivant pour expliquer le rôle de chaque animateur :
Leur vêtements étaient choisis par la production afin de correspondre au thème de l'émission. La plupart du temps, les animateurs étaient tous les trois vêtus de façon classique :
Le but principal était surtout d'avoir trois personnalités distinctes, chacune avec un caractère et un style identifiable, pour que les enfants, qui constituaient le public visé par l'émission, puissent chacun avoir un "préféré". L'évolution du trio infernal au long des saisonsLes noms en rouge sont ceux du Trio infernal, les trois animateurs d'origine, tandis que sont en bleu ceux de leurs successeurs (la couleur de la case de chaque saison reflète la composition, de l'équipe des animateurs au fil des ans, entre les premiers et les seconds). Toutefois à compter de la saison 7, le nombre d'animateurs est réduit à deux avec le non-remplacement de Grégory Curvelier.
Les différents animateurs
Les animateurs à partir de 1996Désormais, un seul animateur : Billy. Il s'adresse souvent à Clochette (Peter Pan), qui l'accompagne. Les éléments du programmesReportages et invitésLes reportages de l'émission étaient annoncés dans la rubrique Télé Disney du Journal de Mickey[18]. Les informations disponibles sur la saison 1 indiquent, au début de l'émission, que les sujets étaient très variés et ceux traitant de l'univers Disney relativement minoritaires. Il semble que cette tendance se soit inversée lors de la saison 3 et de l'ouverture du parc d'Euro Disney. Le moment de variétéDe nombreux artistes se sont représentés sur le plateau du Disney Club, comme Anne Meson ou Yannick Noah, leur interprétation musicale servant de générique de fin à l'émission (voir par exemple sur Dailymotion l'interprétation par Anne Meson de la chanson Partir là-bas) lors de la sortie du film La Petite Sirène[19]. Jusqu'en août 1995, le moment de variété était situé en fin d'émission. En outre, le moment de variété n'intervenait que dans l'émission du dimanche. Il avait ainsi une double fonction :
Par la suite, lors de la saison 7 du Disney Club, le moment de variété se situera en milieu d'émission[20] avant d'être à nouveau repositionné en fin d'émission. La seconde fonction était la plus importante, plus particulièrement en ce qui concerne les longs-métrages Disney. Afin d'en faire la promotion, la chanson principale (ou la plus facilement identifiable) du film Disney du moment était interprétée à cette occasion, comme par exemple la chanson Ce rêve bleu du film Aladdin. RubriquesEntre les dessins-animés et les reportages, l'émission proposait plusieurs rubriques pour divertir son public de téléspectateurs essentiellement composé d'enfants. Les sources disponibles nous indiquent qu'il y avait en moyenne trois à quatre rubriques le dimanche contre une le mercredi matin. Entre janvier 1990 et août 1994, durant les cinq premières saisons de l'émission, trois rubriques classiques furent proposées : les jeux, la cuisine et le bricolage. Il s'avère qu'au cours de cette période, le contenu des rubriques Cuisine et Bricolage était communiqué dans le Journal de Mickey par les biais de fiches détachables en début et fin de l'hebdomadaire. Les rubriques suivaient immédiatement les épisodes des séries de dessins animés selon l'ordre suivant : la rubrique jeux ou la rubrique cuisine après le premier dessin animé (par exemple Les Gummies durant les deux premières saisons), la rubrique cuisine ou la rubrique jeux après le second dessin animé (par exemple La Bande à Picsou durant les deux premières saisons) et la rubrique bricolage après le troisième dessin animé[21]. ConcoursEn 1990, le Disney Club, en partenariat avec le Journal de Mickey, offrait par le biais d'un concours ouvert à tous la possibilité de faire un voyage aux États-Unis (par exemple à Disney World en Floride). Ce concours se déroulait de la manière suivante : durant l'émission, les animateurs posaient quelques questions, en ayant auparavant donné tous les indices d'identification du concours, ensuite les téléspectateurs y répondaient sur une carte-réponse à laquelle ils collaient le coupon découpable (coupon avec les logos du Disney Club et du Journal de Mickey, ainsi que le numéro de l'exemplaire d'où est découpé le coupon, par exemple le no 1975, pour le Journal de Mickey de ce numéro daté du ) des pages Télé Disney des Journaux de Mickey de l'époque. Chaque émission avait son adresse :
Les séries de dessins animésÉtant une émission destinée à divertir un public d'enfant, les dessins animés constituaient l'ossature principale de l'émission qui, à son apogée, diffusa quatre dessins animés le dimanche et deux le mercredi. Les dessins animés diffusés étaient très majoritairement des séries réalisées à la fin des années 1980 et au début des années 1990. Lors des deux dernières années de l'émission, Les Gummies, La Bande à Picsou, Myster Mask et Super Baloo sont remplacés par des séries d'animation Disney plus récentes : Timon et Pumbaa, Couacs en Vrac, Mighty Ducks et Le Livre de la Jungle, souvenirs d'enfance. Courts-métrages classiques diffusésSi les dessins animés diffusés étaient surtout des séries, l'émission diffusa également des courts-métrages Disney de sept à huit minutes : les courts-métrages (pouvant être des Silly Symphonies ou des séries sur des personnages comme Donald Duck) étaient localisés en milieu d'émission vers 9 h 15 en général. Par ailleurs, le Disney Club mercredi diffusa également les vieux courts-métrages Disney. Les courts-métrages Disney cesseront d'être diffusés systématiquement dans le Disney Club, à partir du dimanche 7 janvier 1996, pour ne plus être diffusés que de manière sporadique. Le Disney Club Samedi, nouvellement programmé, continuera à les diffuser. Les courts-métrages classiques diffusés dans l'émission étaient annoncés dans la rubrique Télé Disney du Journal de Mickey. Séries avec acteursLors des deux premières années de l'émission, entre le 7 janvier 1990 et le , le Disney Club ne diffusait que trois séries de dessins animés, Les Gummies, La Bande à Picsou et Tic et Tac, les rangers du risque (seule série à n'avoir encore jamais été diffusée en France lors du lancement de l'émission), et une série télévisée Disney était diffusée vers la fin de l'émission. La programmation d'une série avec acteurs est probablement un héritage du Disney Channel (ancienne émission Disney des années 80 diffusée sur FR3 et à l'époque disparue) et du Disney Parade, autre émission consacrée à Disney le dimanche et diffusée l'après-midi (en dehors de la non-disponibilité à l'époque, en France, des autres séries de dessins-animés Disney). Cela avait pour but d'attirer durant la matinée une partie du public de Disney Parade (pour mémoire, les deux émissions étaient intimement liées, ne serait-ce que par le fait qu'étaient annoncés à la fin de Disney Parade, les programmes pour la semaine à venir des deux émissions Disney de TF1, et inversement les programmes de Disney Parade étaient annoncés à la fin du Disney Club). Les séries avec acteurs diffusées dans l'émission étaient annoncées dans la rubrique Télé Disney du Journal de Mickey. Le tableau suivant récapitule les séries diffusées et leur période de diffusion :
Produits dérivés de l'émission
Le Disney Club durant les vacancesComme cela a été mentionné plus haut, durant certaines vacances l'émission devenait quotidienne. Toutefois le caractère quotidien n'a pas été mis en place dès le début de l'émission. En effet, le premier concept était de continuer la diffusion de l'émission durant les Grandes vacances. La mise en place de concept a concerné également le Disney Parade (car à l'époque, comme aujourd'hui encore d'ailleurs, il était fréquent que les émissions suspendent leur programme durant la période estivale). Il y a eu trois formes de ce concept, correspondant à trois périodes de la vie de l'émission :
Le schéma des émissions, pour la troisième forme, était très simple : elles duraient une heure en moyenne, étaient adaptées au thème, s'il y en avait, des vacances (Noël, Pâques, Vacances d'été...), et diffusaient deux dessins animés à chaque émission. Comme l'émission est diffusée à la même heure tous les jours de la semaine, l'annonce pour un seul jour suffisait pour connaître tous les autres. Le contenu de ces émissions était annoncé dans la rubrique Télé Disney du Journal de Mickey. AudiencesSelon un article paru dans la rubrique "Télé" du Journal de Mickey à l'occasion de la centième émission en 1991, le Disney Club était regardé par 3 millions de téléspectateurs environ. Quelques exemples de Disney Club VacancesVoici une liste non exhaustive de ces derniers[18] :
Architecture horaireVoici, à titre d'exemple, l'architecture horaire de l'émission du mardi 3 janvier 1995 (le terme rubrique englobe le moment courrier et dessin, les interviews d'invités, les reportages et les rubriques) consultable sur le site de l'INA[28] : Architecture horaire du Disney Club Noël du 3 janvier 1995
Liens entre l'émission et le Journal de MickeyLe Journal de Mickey a toujours joué un rôle important dans la propagation de la publicité pour les émissions Disney, ce dès le début avec Le Disney Channel. En règle générale, il a toujours consacré au moins une page aux programmes télévisés Disney. L'analyse des numéros publiés entre le 5 janvier 1990 et le 15 mai 1996 (c'est-à-dire des numéros 1959 à 2291, soit 333 journaux), indique qu'il y a 197 annonces pour l'émission soit un taux de présence dans l'hebdomadaire de 59,16 %. Dans d'autres pays
Voir aussiListe des séries télévisées produites par les studios Disney Liens externes
Notes et références
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