Death Row (album)Death Row
Albums de Accept Death Row est le dixième album du groupe de heavy metal allemand Accept sorti le . Il a été enregistré au Roxx Studios. MusiqueL'album marque un changement de style inspiré par le Groove metal et l'alternatif en vogue à l'époque. C'est l'un des albums les plus agressifs du groupe. Hoffmann explique sa démarche à cette époque :
L'album introduit aussi deux titres instrumentaux, dont une nouvelle reprise de musique classique : la marche n°1 de Pomp and Circumstance de Sir Edward Elgar. Le titre Sodom & Gommorra contient également une reprise classique : le thème de La Danse du sabre de Aram Khatchatourian. Le groupe reprend la chanson "Generation Clash" qu'ils avaient écrites et enregistrée pour l'album Eat the Heat, dans une version plus agressive. Selon Wolf Hoffmann, cette reprise vient d'une idée du batteur Stefan Kaufmann. Le groupe trouvait que la chanson n’avait pas reçu la production qu’elle aurait dû avoir, et que la démo originelle (enregistrée en 88) sonnait mieux[2]. Le batteur Stefan Kaufmann rencontre à nouveau des problèmes de dos lors de l'enregistrement de l'album. C'est le batteur Stefan Schwarzmann qui le remplacera pour l'enregistrement de deux titres ("Bad Habits Die Hard" et "Prejudice") et pendant la tournée qui suivit. TextesAu niveau des paroles, le groupe reste fidèle à l'écriture de thématiques sociales et politiques. "Death Row" ("Couloir de la mort"), une chanson anti-peine de mort qui se place du point de vue d'un condamné américain en défiance vis-à-vis de la logique du châtiment qui lui est réservé. Elle y dénonce le cercle vicieux de la logique du talion ("You punish a crime with another crime"). La chanson y évoque le supplice de l'attente ("Give me a reason why you're gonna let me wait:Some kind of punishment before you terminate"). Le texte ironise aussi en comparant l'exécution à un spectacle pour les partisans hypocrites de l'exécution. ("If you need to kill me for your peace of mind. Then let's go - start the show"). C'est ce titre qui fera l'objet d'une vidéo promotionnelle. Le clip aborde différemment la thématique de la chanson. Elle y met en scène les concours de circonstances et de quiproquo qui vont amener à condamner un innocent à la peine capitale. Le titre "Stone Evil" ("froidement mauvais") est une chanson ciblant les mouvements boneheads et critiquant la montée générale du néo-nazisme dans les divers démocraties. Il décrit leurs sympathisants comme des individus à l'esprit étriqué n'ayant rien retenu de l'histoire ("Their narrow minds still nothing learned from history") hormis l'héritage de haine de leurs aïeux ("The seeds of hate acquired from their ancestry"). La chanson les compare à des machines à l'esprit robotisé, sourds, aveugles et muets, dénués de tout sentiment, ("Skin-headed minions - they're deaf, dumb and blind, Machine-like in body - robotic in mind") conditionnés à suivre les ordres. ("They can't leave it - they can't break the spell. Under orders to obey") "Prejudices" ("Préjugés") critique les préjugés, le racisme et les comportements intolérants en général. La chanson "Guns’R’us" (Jeu de mots sur Toys'R'Us: "Les armes à feu, c'est nous") se veut une critique grinçante de la libre vente d’armes aux États-Unis et de ses enjeux économiques, et des divers faits divers qu’elle engendre. La chanson compare ironiquement ces supermarchés d'armes à la chaîne de magasins de jouets Toys "R" Us. Leur consommateurs sont décrits comme de grands enfants inconscients achetant des jouets dangereux ("Big boys buy big toys at Guns’R’us"). La ballade "Writtings on the wall" aborde de façon pessimiste les conséquences des désastres écologiques. "Like A Loaded Gun" ("Comme une arme chargée/prête à tirer") traite de la pression du normativisme social sur un individu au point de le faire craquer et prêt à basculer dans la violence. "Dead On" (Jeu de mots : "Dans le mille"/"Mort en marche") traite de façon pessimiste de l'omniprésence de la violence et de tueries aux quatre coins du monde. "The Beast Inside" se place du point de vue d'un tueur psychopathe en proie à une lutte intérieure pour résister aux instincts de "la bête qui se terre en lui". ("I want to resist - but I can't hold it back. The beast is unleashed - it's got to attack. Again and again the force is too strong. It's breaching the chains. I've got the beast inside."). À la fin de la chanson, le texte opère une mise en abîme invitant l'auditeur à se regarder dans un miroir pour y voir la bête qui l'observe - suggérant que cette bête pourrait se trouver potentiellement en chaque individu. ("Take a look in the mirror, it's staring at you, even at you"). RéceptionBien que ne répondant pas trop aux intérêts de la presse spécialisée de l'époque qui était plus versée dans l'alternatif, l'album reçoit des critiques assez positives notamment de Hardforce :
Liste des titres
Formation
Notes et référencesNotes
Références
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