Image en couleur composite RGB de la coquille entourant la nova DQ Her, capturée à l'aide de trois images utilisant des filtres différents : bleu = 4 800 Å, vert = Hα à 6 563 Å et rouge = [NII] à 6 583 Å. D'après Santamaria et al. (2020)[1].
La coquille(en) de matériaux éjectés par l'événement de nova est visible sous la forme d'une nébuleuse en émission, qui possède une apparence similaire à une nébuleuse planétaire. Cette nébuleuse grossièrement elliptique a une taille angulaire de 32,0 × 24,2 secondes d'arc en 2018, et s'étend selon un rythme d'environ 0,16 seconde d'arc par an[1].
Système binaire
La binarité de DQ Herculis a été découverte en 1954 par Merle F. Walker[11].
Compagnon substellaire hypothétique
Afin d'expliquer les variations de la période orbitale de DQ Herculis, Z. B. Dai et S. B. Qian ont émis l'hypothèse de l'existence d'un objet substellaire en orbite circumbinaire. D'une masse d'environ vingt fois celle de Jupiter, il pourrait s'agir d'une naine brune[12]. L'existence de cet objet n'a pas été confirmée.
↑(en) A.E. Rosenbush, « On the possibility of systematizing classical novae by light curve type. I. Type criteria », Astrophysics, vol. 42, no 1, , p. 43–53 (DOI10.1007/BF02700913, Bibcode1999Ap.....42...43R)
↑Yves Gomas, Jean Dufay (1896-1977), professeur, astrophysicien et directeur d'observatoires, Lyon, Université de Lyon (thèse de doctorat en Histoire des sciences), 2017, 627 p..
L'article a été reçu par la revueAstronomy and Astrophysics le 4 septembre 2008, accepté par son comité de lecture le 28 avril 2009, et prépublié le 23 juin 2009.
« DQ Herculis = Nova Herculis 1934 », dans Koji Mukai, The catalog of IPs and IP candidates by right ascension : Version 2014 with 143 objects (107 IPs/IP candidates and 38 others), Greenbelt, NASA Goddard Space Flight Center, 2014 [2de éd.] (1re éd. 2011)