Après les élections générales de , elle est chargée de rédiger la motion d'orientation du XXXVe congrès du PSOE. Elle quitte le parti trois ans après et se retire de la vie politique en .
Biographie
Une avocate féministe
Après avoir obtenu, en 1968, une licence de droit à l'université Complutense de Madrid, Cristina Alberdi entreprend une carrière d'avocate en 1969. En 1975, elle rejoint un cabinet de Madrid spécialisé dans les droits des femmes et participe à la fondation du « collectif juridique féministe ».
Élue présidente de la Fédération socialiste madrilène-PSOE, en remplacement de José Acosta, grâce à la victoire du courant social-démocrate sur celui de l'aile gauche, le [3], elle est désignée porte-parole de la commission parlementaire conjointe des Relations avec le Défenseur du peuple le .
Une cadre de la direction provisoire de 2000
À la suite des élections générales du 12 mars 2000, à l'occasion desquelles Cristina Alberdi conserve son mandat, mais dans la Communauté de Madrid, elle intègre la direction provisoire du PSOE, mise en place le 22 mars par Manuel Chaves après la démission du secrétaire général, Joaquín Almunia[4]. La rédaction du futur texte d'orientation du parti, soumis au vote du congrès prévu en juillet suivant, lui est ensuite confiée[5].
Elle est remplacée, le 26 novembre suivant, par Pedro Sabando à la présidence, honorifique, de la FSM-PSOE, dont elle devient toutefois secrétaire aux Études et aux Programmes sous la direction du nouveau secrétaire général, Rafael Simancas.
Critiques puis départ du PSOE
Cristina Alberdi démissionne de la commission exécutive de la FSM-PSOE le .
Elle justifie cette décision en affirmant que la crise née de la défection de deux députés régionaux socialistes à la suite des élections de mai 2003, qui a empêché l'élection de Simancas comme président de la communauté de Madrid « a été mal gérée » et que des « responsables de l'organisation » de la fédération auraient dû démissionner. Le secrétaire à l'Organisation du PSOE, José Blanco, annonce alors qu'une procédure disciplinaire est ouverte à son encontre[6]. Elle finit par quitter le parti, le 17 décembre, en faisant valoir son opposition à l'alliance des socialistes avec les indépendantistes en Catalogne.
Elle conserve toutefois son mandat de députée, tout en ayant repris son activité d'avocate[7].
Proximité avec Aguirre
Peu de temps après cette démission, Cristina Alberdi est désignée, le , présidente du conseil contre la violence aux femmes de la Communauté de Madrid, pourtant dirigée par la conservatrice Esperanza Aguirre[8]. Nommée au conseil consultatif de la communauté en , elle déclare, à la fin de ce mois, apprécier davantage José Luis Rodríguez Zapatero car « il a donné un virage à 180 degrés à la politique de lutte contre le terrorisme »[9].
Mort
Cristina Alberdi meurt le à Madrid, à l'âge de 78 ans[10].