Il succède donc au gouvernement González II, également constitué et soutenu par le PSOE et le PSC.
Formation
Au cours de ces élections, les socialistes reculent encore, de 786 000 voix. Ils perdent ainsi un total de neuf mandats au Congrès, ce qui les laisse avec l'exacte moitié des sièges, empêchant ainsi l'adoption d'une motion de censure, ainsi que 17 mandats de sénateurs élus directement. Du fait de la stagnation du nouveau Parti populaire (PP), qui gagne tout de même 14 sénateurs, et du Centre démocratique et social (CDS), la forte progression de cette élection revient à la Gauche unie (IU), qui engrange 923 000 voix nouvelles et dix nouveaux sièges de députés. Toutefois, au tout début du mois de décembre, le Tribunal suprême suspend les 18 députés de Murcie, Pontevedra et Melilla du fait de litiges concernant la répartition entre les forces politiques.
Le , González est investi par 167 voix pour, 155 contre et six abstentions, ayant bénéficié du soutien des Regroupements des indépendants des Canaries (AIC). Une fois les résultats définitifs avec les circonscriptions litigieuses, il se soumet le à un vote de confiance, qu'il remporte par 176 voix pour, 130 contre et 37 abstentions, notamment du fait du choix de Convergence et Union (CiU) et du CDS de basculer de s'abstenir, contrairement au vote de .
Évolution
González procède à un important remaniement ministériel le , environ deux mois après la démission du vice-président du gouvernement Alfonso Guerra, dont le frère est mis en cause dans une affaire de corruption. Il nomme alors le ministre de la Défense Narcís Serra pour lui succéder. Le président du Conseil d'État Tomás de la Quadra-Salcedo est nommé ministre de la Justice, tandis que les ministères des Travaux publics et des Transports sont fusionnés sous l'autorité de Josep Borrell.
À la demande de Francisco Fernández Ordóñez, González le relève de ses fonctions pour raisons médicales le . Il meurt très peu de temps après, causant une vive émotion dans toute la classe politique.