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Il succède donc au gouvernement González I, également constitué et soutenu par le PSOE et le PSC.
Formation
Au cours de ce scrutin, les socialistes perdent 1 225 600 voix, ce qui entraîne une diminution de leur majorité parlementaire de 18 députés et dix sénateurs directement élus. L'Alliance populaire (AP), première force de l'opposition depuis , stagne pour sa part au Congrès, avec un siège de moins, et gagne neuf sénateurs. C'est en effet le Centre démocratique et social (CDS) qui progresse le mieux, gagnant 1 257 400 suffrages, ce qui lui donne 19 députés et trois sénateurs.
Le , González est investi pour un deuxième mandat par 184 voix pour, 144 contre et six abstentions, n'ayant alors bénéficié que du soutien des socialistes.
González décide de procéder à un important remaniement ministériel le . À cette occasion, trois indépendants font leur entrée au sein du cabinet, tandis que deux ministères sont créées. Par ailleurs, pour la première fois depuis les élections de , deux femmes sont nommées au sein de l'exécutif, Matilde Fernández comme ministre des Affaires sociales et Rosa Conde en tant que ministre porte-parole.