La Cour d'Alger est la plus grande juridiction wilayale d'Algérie par le nombre d'affaires traitées par les tribunaux relevant de sa circonscription qui s'étend sur la wilaya d'Alger[2].
Première cour d'appel créée par la France en Algérie[note 1], la cour d'appel d'Alger est une des trois cours d'appel qui existaient sur le territoire algérien à l'indépendance du pays[note 2]. Elle est alors maintenue en vertu de la loi no 62-157 du [3]. Depuis l'entrée en vigueur de l'ordonnance no 65-278 du , elle porte le nom de « cour »[4].
Jusqu'au , date de l'installation du tribunal administratif d'Alger[34], la cour était compétente en matière de contentieux administratif et son traitement était confié à une chambre spécialisée, la chambre administrative.
Tribunal criminel
La Cour d'Alger traite des affaires criminelles se rapportant à plusieurs catégories[35] :
Crimes contre la sûreté de l'État (terrorisme et sabotage).
Crimes contre la famille et les mœurs publiques.
Crimes contre les personnes.
Crimes financiers.
Crimes économiques.
Crimes de détournement de biens publics.
Autres crimes.
Chambres
Chambre civile
L'activité judiciaire de la chambre civile de la Cour d'Alger concerne[36] :
les affaires foncières.
les affaires de commerce maritime.
les affaires urgentes.
les affaires familiales.
les affaires sociales.
les affaires civiles.
Chambre pénale
L'activité judiciaire de la chambre pénale de la Cour d'Alger concerne[37] :
↑Une ordonnance du avait créé à Alger un tribunal supérieur (nommé « tribunal supérieur d'Alger ») qu'une ordonnance du avait érigé en cour d'appel (nommée « cour royale d'Alger »)(1). La cour d'appel d'Alger, ainsi nommée sous IIe République, a été nommée « cour impériale d'Alger » sous le IId Empire avant d'être renommée « cour d'appel d'Alger » sous la IIIe République.
↑Décret exécutif no 14-285 du 21 Dhou El Hidja 1435 correspondant au modifiant et complétant le décret exécutif no 98-63 du 19 Chaoual 1418 correspondant au fixant la compétence des cours et les modalités d'application de l'ordonnance no 97-11 du 11 Dhou EI Kaada 1417 correspondant au portant découpage judiciaire, dans Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire, p. 53e année, no 61 du 22 Dhou El Hidja 1435 correspondant au (lire en ligne [PDF]), p. 4-7, en part. p. 7 (tableau relatif à la compétence territoriale de la cour d'Alger).
Loi no 55-1083 du portant création de deux cours d'appel à Oran et à Constantine et portant création de postes de magistrats et de fonctionnaires à la cour d'appel d'Alger et dans divers tribunaux du ressort de cette cour, dans Journal officiel de la République française, , p. 8172 [fac-similé (page consultée le 15 septembre 2016)].