Le concerto est un genre musical associant un soliste, ici le pianiste, à une formation orchestrale. La plupart des concertos du répertoire sont écrits pour piano ou violon, mais on trouve des œuvres pour n'importe quel instrument.
Avant l'apparition du piano ou piano-forte à la fin du XVIIIe siècle, l'époque baroque a produit des concertos pour clavier en utilisant le clavecin. Mais la faible intensité sonore de l'instrument ne lui permet pas d'entrer en compétition avec un grand orchestre. Aujourd'hui, ces pièces sont indifféremment jouées sur piano ou clavecin.
À partir de 1770, l'essor du pianoforte va progressivement supplanter le violon comme instrument concertant.
Caractères généraux
Comme pour les œuvres consacrées aux autres instruments, le concerto pour piano fait dialoguer le soliste avec l'orchestre. Il est généralement structuré en trois mouvements (vif-lent-vif) et réserve des passages de virtuosité au soliste dans les cadences.
Caractères spécifiques
Dans les concertos pour les autres instruments, et notamment le concerto pour violon, le soliste sort du rang de l'orchestre, de la masse, prêt à s'y fondre à nouveau, donnant une certaine souplesse au dialogue.
En revanche, le piano ne sort pas de l'orchestre (hors du continuo de l'instrument à clavier baroque) et son timbre irréductible ne permet pas son inclusion anonyme dans la masse orchestrale, ce qui donne au genre une dramaturgie insurpassable[1].
Quelques compositeurs, dont Mozart, ont écrit des concertos pour 2 ou 3 pianos.
Ludwig van Beethoven - 7 concertos : no 0 Wo0. 6, no 1, no 2, no 3, no 4, no 5. Le 6e concerto pour piano est une transcription par Beethoven de son concerto en ré pour violon et orchestre.