Alexandre TcherepnineAlexandre Nikolaïevitch TcherepnineАлександр Николаевич Черепнин
Alexandre Tcherepnine (date inconnue).
Alexandre Nikolaïevitch Tcherepnine (en russe : Александр Николаевич Черепнин) est un compositeur et pianiste russe, puis américain, né à Saint-Pétersbourg le et mort à Paris le [1]. BiographieSon père Nicolas Tcherepnine, élève de Nikolaï Rimski-Korsakov, et son fils Ivan Tcherepnine, membre de la faculté de l'université Harvard, sont également compositeurs. Un autre de ses fils, Serge, s'est impliqué dans la musique électronique. Sa mère (née Benois), cantatrice très estimée, est une nièce d'Alexandre Benois. Après la révolution de 1917, après un séjour à Tbilissi (1918-1920), il émigre début 1921 et vit en France (où il est membre de l'École de Paris avec Bohuslav Martinů, Marcel Mihalovici et Tibor Harsányi) et aux États-Unis. Il visite l'Extrême-Orient entre 1934 et 1937. Il y promeut des compositeurs au Japon (Akira Ifukube entre autres) et en Chine, fondant à cet effet son propre institut à Tokyo. Il épouse une pianiste chinoise, Lee Hsien Ming, pendant son séjour en Chine. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il reste en France. En 1948, il se rend aux États-Unis et y acquiert la citoyenneté en 1958. Avec son épouse, il enseigne à l'université DePaul de Chicago, où l'Orchestre symphonique de Chicago joue la première exécution de sa seconde symphonie sous la direction de Rafael Kubelík. Parmi ses élèves, on note Gloria Coates, John Downey et Robert Muczynski. Sa femme est morte en 1991. Son œuvreSes premières œuvres étaient fort originales et quelques-unes sont encore populaires. Parmi ses créations, on compte trois opéras, quatre symphonies, six concertos pour piano, treize ballets, de la musique chorale (une messe et d'autres écrits liturgiques), des mélodies avec accompagnement de piano, de la musique de chambre, en particulier pour violoncelle et piano, ainsi qu'une large collection d'écrits pour piano solo. Sa première symphonie est remarquable pour son second mouvement, le premier à avoir été écrit pour percussion. Une autre symphonie, laissée inachevée du fait de son décès aurait été pour seule percussion. Tcherepnine a inventé son propre langage harmonique par la combinaison des hexacordes mineure et majeure, du système pentatonique, de vieux modes russes et d'harmonies géorgiennes. Concertos
Piano
Symphonies
Musique de chambre
Discographie
Notes et références
Liens externes
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