Conseiller de préfecture en Corrèze, puis sous-préfet à Boussac, il est député de la Corrèze de 1848 à 1849, siégeant à droite. Il est conseiller général sous le Second Empire.
Biographie
Fils de Gilbert Lébraly (1774-1813)[1] et de Marie Françoise Catherine Marguerite Sappin de Roussine (1789-1863)[2], Charles Eugène Lébraly, nait le 14 janvier 1809 à Courteix[3].
Il épouse, le , à La Tour-d'Auvergne, Anne Antoinette Marie Malcy Andraud (1821-1911), fille de Pierre Alexandre Andraud, maire de ladite ville de La Tour-d'Auvergne, et de Jeanne Antoinette Émilie Marie Génie Brassier[4], avec laquelle il aura Charles Marie Gabriel Lébraly.
Il décède le , à l'âge de 62 ans, en son domicile situé à Ussel. Au jour de son décès, il exerce les fonctions de président du tribunal d'Ussel[5].
Carrière juridique et dans la fonction publique
En 1832, il est avocat-stagiaire à la cour royale de Riom[6].
En 1850, il nommé membre du jury d'expropriation pour l'année 1851, dans l'arrondissement d'Ussel[9]. Il le sera à nouveau, en 1856, pour l'année 1857, dans le même arrondissement[10], ainsi qu'en 1857, pour l'année 1858[11].
Avocat, il est nommé, par décret impérial en date du , juge au tribunal de première instance d'Ussel et juge d'instruction au même siège, en remplacement de Monsieur Mesnager, nommé juge suppléant à Limoges[13].
Par décret impérial du , il est nommé vice-président du conseil général[19].
En séance du , il est nommé à la 2e commission du conseil ayant compétence pour traiter des affaires relatives aux travaux publics[20].
Par décret impérial du , il est nommé vice-président du conseil général[21].
En séance du , il est nommé à la 1re commission du conseil ayant compétence pour traiter des affaires relatives aux comptes, budgets et objets divers[22].
Distinction
Par décret en date du , il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur, en sa qualité de membre du conseil général de la Corrèze[23].
Au concours floral organisé le , son odeAux poëtes est récompensée d'une amarante réservée[24].
Au concours floral organisé le , son ode Le dévouement est récompensé d'une violette réservée[25]. Au même concours, son hymneLa prière des petits enfants se voit décerner le prix de l'année[26].
Arrivée ex aequo, son ode Toulouse est distinguée, au concours du , par une violette réservée[27].
Le , il remporte le prix de la Fête des Fleurs, organisé par l'Académie des jeux floraux, avec son ode La verte Érin, et est ainsi proclamé maître ès jeux floraux[28]. Également inscrite au concours de poésie organisé par la société d'émulation de Cambrai, cette ode triomphe et est récompensée d'une lyre d'argent, le 17 août 1847[29].
↑ ab et cAcadémie des jeux floraux, Recueil de l'Académie des jeux floraux, Toulouse, Imprimerie Jean-Matthieu Douladoure, (lire en ligne), p. 256
↑Conseil général du département de la Corrèze, Rapport du Préfet et procès-verbal des délibérations du Conseil général, Tulle, J.-M. Drappeau, (lire en ligne), État statistique des travaux exécutés et des dépenses faites pendant la campagne de 1843, sur les chemins vicinaux de grande communication
↑ a et bGustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains contenant toutes les personnes notables de la France et des pays étrangers avec leurs noms, prénoms, surnoms et pseudonymes, le lieu et la date de leur naissance, leur famille, leurs débats, leur profession, leurs fonctions successives, leurs grades et titres, leurs actes publics, leurs œuvres, leurs écrits et les indications bibliographiques qui s'y rapportent, les traits caractéristiques de leur talent etc. : Deuxième édition, Paris, Librairie de L. Hachette et Cie, (lire en ligne), p. 1050
↑Conseil général du département de la Corrèze, Rapport du Préfet et procès-verbal de délibérations, Tulle, P. Detournelle, (lire en ligne), p. 195
↑Conseil général du département de la Corrèze, Rapport du Préfet et procès-verbal des délibérations, Tulle, Eugène Crauffon, (lire en ligne), p. 139
↑Conseil général du département de la Corrèze, Rapport du Préfet et procès-verbal des délibérations, Tulle, Eugène Crauffon, (lire en ligne), p. 161
↑Conseil général du département de la Corrèze, Rapport du Préfet et procès-verbal des délibérations, Tulle, Mme veuve Drappeau, (lire en ligne), p. 334
↑« Actes officiels - Nominations judiciaires », Gazette des tribunaux - Journal de jurisprudence et des débats judiciaires, 1er et 2 novembre 1858, p. 1 (lire en ligne)
↑« Assemblée nationale. Présidence du citoyen Audry de Puyraveau - Séance du vendredi 5 mai », Le Moniteur universel - Journal officiel de la République française, , p. 5 (lire en ligne)
↑Abbé L. Bertry, Curé-Doyen d'Ayen, Vie de Léon de Jouvenel : Député de la Corrèze (1811-1886), Chastrusse, Praudel et Cie, (lire en ligne), p. 70
↑Procès-verbal des délibérations du Conseil général du département de la Corrèze, Tulle, P. Detournelle, (lire en ligne), p. 4
↑Académie des jeux floraux, Recueil de l'Académie des jeux floraux, Toulouse, Imprimerie Jean-Matthieu Douladoure, (lire en ligne), p. 8
↑Conseil général du département de la Corrèze, Rapport du Préfet et procès-verbal des délibérations, Tulle, Eugène Crauffon, (lire en ligne), p. 75
↑Conseil général du département de la Corrèze, Rapport du Préfet et procès-verbal des délibérations, Tulle, Eugène Crauffon, (lire en ligne), p. 77
↑Conseil général du département de la Corrèze, Rapport du Préfet et procès-verbal des délibérations, Tulle, Eugène Crauffon, (lire en ligne), p. 91
↑Conseil général du département de la Corrèze, Rapport du Préfet et procès-verbal des délibérations, Tulle, Eugène Crauffon, (lire en ligne), p. 93
↑ a et bAcadémie des jeux floraux, Recueil de l'Académie des jeux floraux, Toulouse, Imprimerie de Jean-Matthieu Douladoure, (lire en ligne), p. 13 et suivantes
↑ a et bAcadémie des jeux floraux, Recueil de l'Académie des jeux floraux, Toulouse, Imprimerie Jean-Matthieu Douladoure, (lire en ligne), p. IX, 20
↑ a et bAcadémie des jeux floraux, Recueil de l'Académie des jeux floraux, Toulouse, imprimerie jean-matthieu douladoure (lire en ligne), p. 127 et 369
↑ a et bAcadémie des jeux floraux, Recueil de l'Académie des jeux floraux, Toulouse, Imprimerie Jean-Matthieu Douladoure, (lire en ligne), p. 249 et 260
↑ a et bAcadémie des jeux floraux, Recueil de l'Académie des jeux floraux, Toulouse, Imprimerie Jean-Matthieu Douladoure, (lire en ligne), p. 9
↑Société d'Émulation de Cambrai, Mémoires de la Société d'Émulation de Cambrai : Séance publique du 17 août 1847, Cambrai, (lire en ligne), p. 7 et suivantes
↑Bibliographie de la France ou Journal général de l'imprimerie et de la librairie et des cartes géographiques, gravures, lithographies et œuvres de musique, Paris, Pillet aîné, (lire en ligne), p. 1072
↑Octavien Guilhermay, Revue analytique des poésies publiées dans la première quinzaine de janvier 1827, Paris, de Goetschy, (lire en ligne), p. 16 et suivantes
↑Bibliographie de la France ou Journal général de l'imprimerie et de la librairie et des cartes géographiques, gravures, lithographies et œuvres de musique, Paris, Pillet aîné, (lire en ligne), p. 619
↑Annales de la Littérature et des Arts, Paris, Bureau des Annales de la Littérature et des Arts, (lire en ligne), p. 65 et suivantes
↑Société d'Émulation de Cambrai, Mémoire de la Société d'Émulation de Cambrai, Cambrai, (lire en ligne), p. 65 et suivantes
↑Académie des jeux floraux, Recueil de l'Académie des jeux floraux, Toulouse, Imprimerie Jean-Matthieu Douladoure, (lire en ligne), p. 259