Léon de Jouvenel
Léon, Jacques de Jouvenel, né le à Affieux (Corrèze) et mort le à Tulle (Corrèze), est un homme politique français. BiographieLégitimiste, il est député de la Corrèze de 1846 à 1848, de 1852 à 1863 et de 1871 à 1876. Partisan, avec Ferdinand de Douhet, de l'instauration du vote familial, il est l'auteur d'un essai, publié sous le pseudonyme de Comte Jeneséki, dans lequel il s'oppose au droit de vote des femmes. Portant le titre de baron créé par ordonnance du [1], il est aussi connu comme le baron de Jouvenel. Propriétaire terrien, Jouvenel est élu député du 2e collège de la Corrèze (Brive), le , par 169 voix (327 votants, 355 inscrits), contre 153 à Jean-Charles Rivet, député sortant. Il siège à droite et est rendu momentanément à la vie privée par la Révolution de 1848. Rallié au coup d’État du 2 décembre 1851, Jouvenel est désigné candidat officiel au Corps législatif, dans la 2e circonscription de la Corrèze, le , et est élu avec 18 518 voix (24 083 votants, 40 803 inscrits). Mais, en , Napoléon III fait présenter au Corps un projet de dotation de 50 000 francs de rente perpétuelle en faveur du général Charles Cousin-Montauban, le vainqueur de la bataille de Palikao. Le Corps législatif montre, pour la première fois, une certaine résistance et c'est Jouvenel, nommé rapporteur de la commission chargée d'examiner le projet, qui doit exprimer au gouvernement le regret de ses pairs et conclure au rejet du projet de loi. Celui-ci est immédiatement retiré, mais il n'en faut pas davantage pour que Jouvenel se voit retire le patronage officiel. Il en profite () pour réclamer plus de liberté dans les élections. Lors des élections générales du à l'Assemblée nationale, il est élu représentant de la Corrèze, le cinquième sur six, par 27 967 voix (54 642 votants sur 83 707 inscrits). Redevenu légitimiste, il siège à droite. Il vote notamment pour la ratification du traité préliminaire de paix (), pour la demande de prières publiques (), pour l'abrogation des lois d'exil du et du (), pour le pouvoir constituant, contre la dissolution de l'Assemblée, pour la démission d'Adolphe Thiers au , pour le septennat, pour la loi des maires, contre l'amendement Wallon () et l'amendement Duprat () et contre les trois lois constitutionnelles (). Il se fait remarquer en déposant, le , une proposition de loi tendant à instaurer le vote familial. Il se représente sans succès aux élections générales du à la Chambre des députés : candidat dans la 1re circonscription de Brive, il n'obtient que 3 451 voix contre 8 138 à Auguste Le Cherbonnier. Il fait une nouvelle tentative aux élections générales au scrutin de liste du ; mais il ne réunit, sur la liste conservatrice de la Corrèze, que 13 844 voix sur 58 252 votants. BibliographiePropositions de loi
Essai
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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