Par la loi du , les limites de Paris sont étendues. la commune de Bercy est coupée en deux, la partie sud est rattachée à Charenton.
Par la loi du 13 avril 1893, de nouveaux cantons sont formés[2]. Le canton perd les deux-tiers de sa superficie, avec la création des cantons de Nogent-sur-Marne et celui de Saint-Maur-des-Fossés. En 1929, une nouvelle extension avec le rattachement du bois de Vincennes à la capitale fait perdre une grande partie des communes de Charenton et de Saint-Maurice.
Jules-Ferdinand Baulard, ouvrier en miroiterie (1827-1910), est élu en 1887 au Conseil général de la Seine en tant que représentant du canton de Charenton-le-Pont[3]. Il sera élu député radical et laïc en 1889, 1893 et 1898 dans la 2e circonscription de Sceaux (Seine), qui correspond à une grande partie de l’actuel Val-de-Marne. Il ne se représente pas en 1890[4].
Employé de Commerce, lieutenant d’habillement et délégué du bataillon n° 9 de la Garde Nationale, conseiller municipal de Saint-Maur-des-Fossés, Président du Conseil d'arrondissement
Le canton de Charenton-le-Pont, regroupant les communes de Charenton-le-Pont et de Saint-Maurice est recréé, lors de la mise en place du département du Val-de-Marne par le décret du [17].
Un nouveau découpage territorial du Val-de-Marne entré en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 17février 2014[18]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre, la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[19]. Dans le Val-de-Marne le nombre de cantons passe ainsi de 49 à 25[18].
Maire adjointe de Joinville-le-Pont (depuis 2016) Vice-Présidente du Conseil Départemental du Val de Marne chargée de l’eau et de l’assainissement (depuis 2021)
Maire de Charenton-le-Pont 5e Vice-Président du Conseil Départemental du Val de Marne chargé des finances, de la commande publique, de l’évaluation des politiques publiques et du développement numérique (depuis 2021)
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Chantal Durand et Hervé Gicquel (Union de la Droite, 45,36 %) et Jean François Clair et Alison Uddin (Union de la Gauche, 18,51 %). Le taux de participation est de 46,37 % (18 779 votants sur 40 498 inscrits)[24] contre 44,44 % au niveau départemental[25] et 50,17 % au niveau national[26].
Au second tour, Chantal Durand et Hervé Gicquel (Union de la Droite) sont élus avec 64,02 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 42,76 % (10 511 voix pour 17 315 votants et 40 498 inscrits)[27].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[28]. Dans le canton de Charenton-le-Pont, ce taux de participation est de 33,34 % (13 784 votants sur 41 338 inscrits)[29] contre 29,98 % au niveau départemental[30]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Chantal Durand et Hervé Gicquel (LR, 46,26 %) et Jean-Maurice Denis et Isabelle Lérault (binôme écologiste, 17,31 %)[29].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[31], 32,99 % dans le département[30] et 36,7 % dans le canton de Charenton-le-Pont[29]. Chantal Durand et Hervé Gicquel (LR) sont élus avec 63,98 % des suffrages exprimés (9 346 voix pour 15 174 votants et 41 350 inscrits)[29],[32],[33].
À la suite de cette élection, ils deviennent vice-présidents du nouvel exécutif, chargés respectivement de l'eau et de l'assainissement pour Chantal Durand et des finances, de la commande publique, de l'évaluation des politiques publiques et du développement numérique[34].
Le canton de Charenton-le-Pont est désormais constitué de[18] :
trois communes entières,
la partie de la commune de Nogent-sur-Marne située à l’ouest d’une ligne définie par l’axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Paris, avenue des Merisiers, à l’angle de l’avenue des Merisiers et de l’avenue de Joinville, ligne perpendiculaire à l’avenue de Joinville, avenue Charles-V, avenue de Neptune, prolongement de l’avenue de Neptune jusqu’à la limite territoriale de la commune de Joinville-le-Pont.
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[37].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[23].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑« Loi du 13 avril 1893 augmentant le nombre de circonscriptions cantonales des arrondissements de Sceaux et de Saint-Denis (Seine) », Journal officiel, vol. 1893, no 101, , p. 1 (lire en ligne).
↑https://maitron.fr/spip.php?article73177, notice CUILLERIER Jules, Clément par Jean Maitron, Claude Pennetier, version mise en ligne le 9 août 2009, dernière modification le 28 juillet 2010.
↑https://maitron.fr/spip.php?article73996, notice TERNAUX François, Clément par Claude Pennetier, version mise en ligne le 13 septembre 2009, dernière modification le 22 novembre 2022.
↑ a et b« Décret n°67-592 du 20 juillet 1967 portant création et délimitation des cantons des nouveaux départements de la région parisienne - Val-de-Marne », Journal officiel de la République française, , p. 7360-7361 (lire en ligne [PDF]).
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.