Un nouveau découpage territorial du Val-de-Marne entré en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 17février 2014[2]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre, la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[3]. Dans le Val-de-Marne le nombre de cantons passe ainsi de 49 à 25[2].
Maître de conférences Secrétaire d'État chargé de la Réforme de l’État (2002 → 2004) Conseiller municipal puis maire (2008 → 2014) de Saint-Maur-des-Fossés Député du Val-de-Marne (1997 → 2002 et 2007 →2012) Conseiller général du Canton de Créteil-Nord (1994 → 2001) Démissionnaire en raison d'un cumul de mandats
Le canton de Saint-Maur-des-Fossés-Centre recouvrait le centre de la commune de Saint-Maur-des-Fossés. Elle était délimitée, selon la toponymie du décret de 1967 :
au nord-ouest, « par l'avenue de Beaujeu (côtés pair et impair), le boulevard de Créteil (côtés pair et impair, jusqu’à l'avenue Emile-Zola), l'avenue Emile-Zola (non incluse), l'avenue Foch (non incluse, jusqu'à l'avenue Paul-Doumer), l'avenue Paul-Doumer (côtés pair et impair, jusqu'à l'avenue des Fusillés-de-Châteaubriant), l'avenue des Fusillés-de-Chàteaubriant (non incluse), le côté Est de la place des Marronniers (jusqu'à l'avenue Médicis), l'avenue Médicis (côtés pair et impair), l'avenue du Colisée (côtés pair et impair), l'avenue de l'Est (non incluse), la rue de la Terrasse (non incluse) et la rue du Port (côtés pair et impair) », qui constituait le canton de Saint-Maur-des-Fossés-Ouest
au « Sud-Est par l'avenue de Verdun (côtés pair et impair, jusqu'à la voie ferrée), la voie ferrée (jusqu'à l'extrémité de la rue de Buffon), la rue de Buffon (côtés pair et impair, jusqu'à l'avenue Didier), l'avenue Didier (côtés pair et impair, jusqu'à l'avenue du Bac), l'avenue du Bac (côtés pair et impair, jusqu'à la rue Louis-Blanc), la rue Louis-Blanc (non incluse, jusqu'au boulevard de la Marne), le boulevard de la Marne (non inclus, jusqu'à la place Gambetta), le boulevard de Bellechasse (côtés pair et impair, jusqu'à la rue du Docteur-Roux) et la rue du Docteur-Roux (côtés pair et impair) jusqu'à la Marne », qui faisait partie du canton de Bonneuil-sur-Marne entre 1967[1] et 1984, puis du canton de Saint-Maur-La Varenne à partir de 1984[10].
↑ a et b« Décret n°67-592 du 20 juillet 1967 portant création et délimitation des cantons des nouveaux départements de la région parisienne - Val-de-Marne », Journal officiel de la République française, , p. 7360-7361 (lire en ligne [PDF]).
« La commune de Saint-Maur est un cas particulier. Elle est la commune " malade " du Val-de-Marne. Maire, adjoints et conseillers municipaux s'y affrontent dans des luttes fratricides. De plus, le maire, M. Jean-Louis Beaumont (non-inscrit mais proche du P.R.) a déjà désigné ses favoris, ce qui peut amener un éventuel éclatement du conseil municipal, déjà divisé en clans sinon hostiles, du moins rivaux. Dans deux des trois cantons : Saint-Maur-Centre (vingt-troisième) et Bonneuil-La Varenne (vingt-quatrième), les conseillers sortants ne se représentent pas. À Saint-Maur-centre, M. Bernard Vincens, adjoint au maire, défendra les couleurs du maire pour tenter d'emporter le siège de M. Charles Julien (R.P.R.). Il aura sur sa route M. René Bousquet, adjoint, M. Daniel Viscardi, conseiller municipal, et M. Roland Bresson (R.P.R.). À Bonneuil-La Varenne, la majorité va sentir passer le vent du boulet. Il y a six ans, Eugène Metz (R.P.R.) avait gardé le canton avec une marge de 100 voix ; aujourd'hui la tâche semble plus ardue pour la majorité, qui avance en ordre dispersé. Il sera difficile à MM. Bastien Moscara (U.D.F.), conseiller municipal, et Maurice Cordier (R.P.R.), de maintenir le même écart. Saint-Maur-Ouest (vingt-deuxième canton) est le seul où le conseiller général sortant n'est pas investi par les partis de la majorité. Le colonel Eugène Smits (R.P.R.) n'a que le soutien de son parti face notamment à deux candidats se réclamant de la majorité, tous deux adjoints au maire, MM. Claude Bouchet et Paul Biard (C.N.I.P.). Seul reproche fait à M. Eugène Smits : son âge, quatre-vingt-et-un ans. À cette évocation, il hausse les épaules. »
« Henri Plagnol, secrétaire d'Etat à la réforme de l'Etat, en difficulté à l'occasion de la triangulaire à Saint-Maur-des-Fossés-Centre, a passé l'obstacle plus facilement que prévu »
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↑« Cantonale de Saint-Maur : Nicolas Clodong crée la surprise : C'est un coup de massue pour la majorité municipale de Saint-Maur. Nicolas Clodong (DVD) a créé la surprise générale hier soir en étant élu conseiller général du canton de Saint-Maur-Centre. Le conseiller municipal d'opposition, adjoint au maire chargé des finances de l'ancien maire Jean-Louis Beaumont, remporte le deuxième tour de l'élection cantonale partielle avec 50,3 %, contre 49,7 % des voix pour son adversaire Annie Bigand (UMP) », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne).