Attentat du palais de justice de Besançon
L'attentat du palais de justice de Besançon est une attaque à la bombe artisanale, survenue le et visant le Palais de justice de Besançon. Elle a été perpétrée par deux hommes passés par l'OAS et l'UDR, dans un contexte de recrudescence des violences d'extrême-droite. DéroulementLe à 22h00, la place du Huit septembre est secouée par une violente explosion[1]. Le Palais de justice de Besançon vient d'être la cible d'une attaque, à l'aide d'une bombe artisanale composée d'explosifs et de grenaille[2],[3],[1]. Les dégâts sont impressionnants mais limités : seuls le porche, les baies vitrées, et la salle des pas perdus, en partie classés, sont sérieusement atteints[1]. Si aucun blessé n'est à déplorer, un couple et son bébé ont échappé de peu à l'impact du dispositif[1]. Le maire de l'époque, le socialiste Jean Minjoz, condamne immédiatement cet acte, alors que l'enquête commence[1]. Plusieurs témoins indiquent avoir vu un homme jeter un engin à travers les grilles du bâtiment, avant de s'échapper grâce à un complice qui l’attendait dans un véhicule garé non loin[1]. L'incident fut un temps attribué à l'extrême-gauche[3],[4],[5], mais deux individus sont finalement arrêtés le 14 mai suivant grâce au relevé de leur plaque d'immatriculation[1]. Il s'agit d'anciens militaires, ouvriers de l'usine Rhodiacéta, l'un étant un ancien de l'OAS et l'autre membre de l'UDR[3],[6],[4],[7],[8],[1], agissant pour des motifs troubles de provocation possiblement liés au pouvoir à travers le SAC[9],[10],[2]. L'opposition demande des comptes et tance les gaullistes, à l'image du député René Chazelle[11]. Les suspects reconnaissent les faits, alors que des armes et munitions sont retrouvées en perquisition[1]. Notes et références
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