Les formes toponymiques anciennes suivantes sont attestées : Insolalonga (en 1176), Salonga (en 1231), Ensalonga (XIIIe, XIVe et XVe siècles), Ssalonga (XIIIe – XIVe siècle)[5]. La forme actuelle Ansalonga est déjà retrouvée en 1444, 1471 et 1499.
Le linguiste catalan Joan Coromines soutient une origine latine au toponyme. En se basant sur la forme la plus ancienne, Insolalonga, il propose une construction à partir de insula longa. Insula n'est ici pas à prendre au sens habituel d'« île » mais au sens de « pré bordant une rivière »[5],[6],[7]. La forme Insolalonga est néanmoins un hapax, ce qui fait émettre quelques réserves quant à cette hypothèse[5].
Ansalonga se trouve au sein de la vallée glaciaire de la Valira del Nord, sur la rive gauche de la rivière, à une altitude de 1 331 m[2],[8]. Les pentes de la vallée y sont particulièrement abruptes et ravinées de canaux torrentiels ce qui expose au risque d'avalanche[8]. Un verrou glaciaire rocheux latéral vient rétrécir la vallée et protéger le village du vent du nord[8].
L'église Sant Miquel d'Ansalonga est une petite chapelle de style baroque du XVIIe siècle située dans le village. Son architecture est simple avec une nef de plan rectangulaire sans abside visible de l'extérieur. Un clocher-mur comportant un arc plein cintre surmonte l'édifice. L'intérieur abrite un retable également du XVIIe siècle dédié à saint Michel[12],[13].
La route du fer est un itinéraire de randonnée passant par Ansalonga et reliant le village de Llorts à La Massana. Cet itinéraire permet de découvrir le passé minier et sidérurgique de la paroisse d'Ordino[14].
La population d'Ansalonga était estimée en 1838 à 50 habitants[15] et à 60 habitants en 1875[16].
Époque contemporaine
Ansalonga n'a pas connu le développement démographique récent des deux villages voisins que sont Sornàs et La Cortinada et reste ainsi situé dans un environnement très rural[13].
↑(ca) Simó Duró i Coma, « El Quart », XVI JORNADES: L ́ADMINISTRACIÓ PÚBLICA ANDORRANA, Societat Andorrana de Ciències, Andorra, (lire en ligne, consulté le )
↑ ab et c(ca) Xavier Planas Batlle, Carles Gascón Chopo, Juan Karlos López-Mugartza et Mikel Belasko, Anàlisi fisiogràfica de topònims andorrans d'arrel prerromana : una visió propera i tècnica del territori a través dels noms de lloc, Govern d'Andorra, , 298 p. (ISBN978-99920-0-862-1), p. 199 - 200
↑ ab et cJean Becat, Andorre, un pays pyrénéen. Le cadre physique et les formes du relief. Joan Becat, Institut catalan de recherche en sciences sociales, , p. 37-43