André Duroméa
André Duroméa, né au Havre (Seine-Inférieure) le et mort à Dieppe (Seine-Maritime) le , est un homme politique français. Membre du Parti communiste français, il a été maire du Havre de 1971 à 1994, conseiller général de la Seine-Maritime de 1958 à 1976, député et sénateur de la Seine-Maritime entre 1967 et 1993. BiographieFormé au métier d'ajusteur, André Duroméa adhère à dix-neuf ans au PCF, à l’époque du Front populaire[1]. Pendant la guerre, opérant en tant que lieutenant-colonel dans un réseau de Francs-tireurs et partisans (FTP) du Sud-Ouest de la France, il est arrêté par les Allemands en , durement torturé[2] et déporté à Neuengamme d'où il est libéré en . Son action dans la Résistance lui vaut de recevoir la croix de chevalier de la Légion d'honneur. C’est au lendemain de la guerre (1947) qu’il est élu pour la première fois au conseil municipal de la ville du Havre. André Duroméa est permanent du PCF jusqu’en 1954 et siège dans l’opposition jusqu’en 1959. Il participe à l'élan d'éducation populaire, à l'art élitaire pour tous, et fait construire le Volcan. René Cance, maire du Havre, fait de l’ouvrier ajusteur son premier adjoint en 1965. En 1971, André Duroméa est élu maire du Havre au premier tour, performance qu'il réitère en 1977 et 1983. Il occupe cette fonction sans discontinuer jusqu'à sa démission en 1994, laissant alors la place à son premier adjoint, Daniel Colliard. Il est aussi conseiller général de la Seine-Maritime (1958-1976), député (1967-1986 et 1988-1993) et sénateur (1986-1988). Le , il est promu au grade de commandeur de la Légion d’honneur par Jacques Chirac. André Duroméa meurt le à Dieppe[3]. Le , une cérémonie funéraire a lieu dans le hall de l'Hôtel de Ville du Havre, où tous ses anciens administrés peuvent lui rendre un dernier hommage[4]. Il est inhumé au cimetière Sainte-Marie au Havre. Parcours politiqueMandats nationaux
Mandats locaux
Décorations
Notes et références
AnnexesBibliographie
Articles connexesLiens externes
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