Le cimetière Sainte-Marie est le plus grand cimetière de la ville du Havre en Seine-Maritime. Il s'étend sur quelque 28 hectares[1] en ville haute, le long de la rue du 329e R.I. Son entrée principale se trouve 2 rue Eugène Landoas. Il a été aménagé en 1851 pour succéder au cimetière Saint-Roch devenu trop petit[1]. La partie la plus ancienne se trouve à l'est du cimetière[1]; il a été agrandi à plusieurs reprises entre 1875 et 1915. Cimetière monumental et paysager, il compte de nombreuses statues et mausolées sculptés.
Il comprend également des carrés militaires français, belge, anglais et allemand de la Première Guerre mondiale, ainsi qu'un carré militaire anglais de la Seconde Guerre mondiale. Des victimes civiles des bombardements alliés qu'a subis la ville du Havre sont également enterrées sous des stèles militaires françaises.
Situé dans Le Havre Centre Est, il se trouve dans le quartier Sainte-Marie[2].
Chapelle construite par Émile Platel en 1861 : elle est actuellement[Quand ?] en cours de restauration. Elle a un plan en croix grecque et un lanternon en briques.
Amédée Cazavan (1803-1870), préfet de Haute-Garonne puis de Vendée en 1848. Républicain, il dirigea ensuite le Journal du Havre
Édouard Corblet (1847-1913), armateur havrais propriétaire de quatre bateaux à vapeur qui s’associa à un Américain pour créer une flotte de grands voiliers destinés au transport du nickel de Nouvelle-Calédonie. Sa fille Germaine a épousé René Coty.
René Coty (1882-1962), 17e président de la République, et son épouse Germaine (1886-1955)
Jules Durand (1880-1926)[4], syndicaliste docker charbonnier. Jules Durand est le seul citoyen français à avoir été condamné à mort pour fait de syndicalisme sous la république. Il mourra broyé par l'injustice, ne comprenant pas que son pays le considère coupable. Son action illustre une volonté d'élargir le syndicalisme à la grande masse des salariés moins qualifiés, et sa condamnation en 1910 illumine les faiblesses de l'institution judiciaire, sujette aux pressions des grandes fortunes, des médias, de juges trop fiers pour reconnaître une erreur et réhabiliter toutes les victimes. Sa vie est donc un appel urgent à la vigilance et à l'action citoyenne.
Pierre Courant (1897-1965), avocat maire du Havre de 1941 à 1944 puis de 1947 à 1954, député de la Seine-Inférieure aux deux Assemblées nationales constituantes puis à l’Assemblée nationale comme républicain-indépendant (CNI) de 1946 à 1962, ministre entre 1951 et 1953 (Budget, Reconstruction et Logement).
Albert Dubosc (1874-1956) : industriel et maire de Sainte-Adresse, député de Seine-Inférieure de 1936 à 1940. L'imposante chapelle funéraire de la famille Dubosc est l’une des plus grandes du cimetière.