Albert DemanAlbert Deman, né le à Bousbecque, et mort le à Angles, est un peintre et sculpteur français. BiographieAlbert Deman est né le à Bousbecque dans le département du Nord[1]. En 1945, Albert Deman est élève en sculpture à l'École des beaux-arts de Lille, et à celle de Nantes en 1946. Il s'établit en Vendée jusqu'en 1971, et commence à exposer, en 1946, au nouveau Salon de La Roche-sur-Yon et à la galerie René Robin qu'il inaugure comme premier exposant. Après 1971, il se fixe à La Rochelle. Il figure à Paris au Salon des peintres témoins de leur temps de 1957 à 1960. La production picturale d'Albert Deman peut se diviser stylistiquement en périodes : de 1956 à 1957, période dite de Chicago ; de 1971 à 1972, période des poiriers ; 1978, période « Mobiliste » ; 1979 à 1983, période des pastels ; 1984, période des gravures sur cuivre ; 1984-1985, période du Maghreb. Dans une période englobant ses années 1950, il est influencé par le maniérisme griffu et les motifs de Jean Carzou (Bruges, La Rochelle). Dans les années 1960-1970, l'écriture est plus tempérée. Enfin, dans les années 1980, et tout particulièrement dans la période du Maghreb, il exécute des aquarelles colorées dont les sujets se fondent à la limite de l'abstraction lyrique[2]. Il meurt le à Angles dans le département de la Vendée[1]. Albert Deman est inhumé au cimetière de la commune d'Angles. Collections publiques
La Maison Deman![]() En 1998, la maison qu'il avait occupée durant vingt ans à La Rochelle est rachetée par la ville et le département pour 2,9 millions de francs afin d'en faire un lieu d'accueil pour artistes[3]. La maison d'artistes est finalement inaugurée le [4]. La plaque commémorative apposée lors de l'inauguration indiquait alors que l'artiste était né en 1929 au lieu de 1927, en raison d'une information erronée récupérée sur l'article Wikipédia consacré au peintre. À la suite du signalement de l'erreur, la plaque sera finalement remplacée[5]. Le Bénézit, dans son édition de 1999, mentionne les deux années comme date de naissance, ce qui pourrait être une des sources de confusion de l'article initiale[2]. PostéritéPlusieurs artères ont été nommées en son honneur :
Notes et références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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