Jean Baptiste Adolphe Aderer est le fils de Jean Baptiste Adolphe Aderer, professeur au lycée, et de Camille Ponsardin[1]. Il a deux sœurs cadettes, nées à Metz où leur père était alors professeur au lycée impérial : Camille, née en 1858[2], et Jeanne-Léonie, née en 1860[3], futures artistes peintres[4].
Après des études secondaires au lycée de Versailles, au collège Sainte-Barbe et au lycée Louis-le-Grand[5] Adolphe Aderer obtient une licence de lettres et il est agrégé de grammaire en 1881. Professeur en lycée, il commence à écrire et publier des nouvelles dans Le Journal des débats, et des critiques dans L’Éclair et Le Petit Parisien. Puis il est recruté par le journal Le Temps où durant 26 ans il assure la critique théâtrale[6]. Il conduit en parallèle de sa carrière de critique dramatique celle d’écrivain. Il publie aussi bien des romans, des pièces de théâtre, de la poésie, des livrets d’opéra que des essais.
Adolphe Aderer s'engage dans plusieurs sociétés et associations : il est le président-fondateur de la société Les Amis de la Langue française[7]. Il est membre de la Société des gens de lettres et de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques[8]. En 1900 il préside le congrès de l’art théâtral[9]. Il est président d'honneur de l'Association de la critique.
Mil huit cent sept, comédie, (co-auteur Armand Ephraïm), Paris, 1898 lire en ligne sur Gallica
Comme ils sont tous, comédie en quatre actes, Paris, 1910, Illustration théâtrale no 159,
Isora, drame en quatre actes et six tableaux, Paris, 1909, Libr. théâtrale, 134 p.
Tolstoï, pièce en quatre actes, (co-auteur Lefebvre Saint-Ogan), Paris 1919, Édition de la Revue mondiale, 168 p.
Poésies
Les Heures de la guerre, poésies, Paris, 1918, Calmann-Lévy, 219 p.
Livrets d'opéras, ballets, théâtre illustré
Solange, opéra-comique, (musique Gaston Salvayre), création Paris, Opéra-Comique, 10 mars, 1909, "édition : Paris, 1909, Librairie théâtrale, 83 p.
L'Étoile, ballet en deux actes, (co-auteur Camille de Roddaz, musique André Wormser) Théâtre national de l'opéra, 1897. édition : Paris, 1907, Calmann-Lévy, 27 p.
Daria, drame Lyrique En deux actes, (co-auteur Armand Ephraïm, Musique Georges Marty), 138 p.
↑J. Ernest-Charles, « Parlons français en France : Une société des Amis de la Langue française vient de se fonder pour arrêter l’invasion des mots étrangers. Il était temps ! », Excelsior : journal illustré quotidien, , p. 2 (lire en ligne sur Gallica)
↑Joël Pérocheau, Dictionnaire historique des Vendéens célèbres : Additionné des incontournables, FéniXX, , 294 p.
↑L'art théâtral : Congrès international de 1900 tenu à l'Exposition universelle, au Palais des congrès, du 27 au , p.7
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