Camille AdererCamille Aderer
Camille Aderer, née le à Metz et morte le à Paris, est une peintre portraitiste française. BiographieJeunesse et familleCamille Aderer naît en 1858 à Metz, fille de Jean Baptiste Adolphe Aderer, professeur au lycée impérial de Metz, et Camille Ponsardin, son épouse[1]. Elle a un frère aîné, Adolphe, né en 1855 à Napoléon et futur journaliste au Temps. Sa sœur Jeanne-Léonie, née deux ans après elle[2], aura une brève carrière d'artiste peintre, au milieu des années 1880[3],[4]. Après que sa famille se fut établie à Paris, Camille Aderer apprend le dessin dans l'école communale de dessin du 6e arrondissement, avec sa directrice Mme Thoret[5]. Elle est récompensée d'un prix en 1878, une « grande médaille », à l'occasion d'un concours organisé entre toutes les écoles municipales de la ville[6]. Camille Aderer a pour adresses le 67 rue de Rome (1879-vers 1887), le 77 rue d'Amsterdam (vers 1889) et le 6 rue de Logelbach (jusqu'en 1891)[4]. CarrièreToujours élève de Mme Thoret, Camille Aderer expose pour la première fois au Salon de Paris en 1879[4], puis y présente presque chaque année des portraits. Dès 1883, elle complète son apprentissage dans l'Atelier des Dames de Carolus-Duran et Jean-Jacques Henner, et adhère par ailleurs à la Société des artistes français. Faisant suite à la création en mai 1881 de l'Union des femmes peintres et sculpteurs (UFPS), et à son 1er Salon en janvier 1882, elle en devient l'une des sociétaires fondatrices[7] et exposera au Salon de l'UFPS en 1882 et 1884[8]. Les critiques à son égard sont souvent élogieuses[9]. Ainsi, en 1887, lorsqu'elle peint un portrait de l'actrice Nancy Martel dans la pièce Le Lion amoureux de François Ponsard, Camille Le Senne écrit : « Mlle Camille Aderer expose un portrait de Mlle Nancy Martel dans Le Lion amoureux, qui est la vie même, sans aucune surchage théâtrale, sans aucun de ces sacrifices excessifs à la mise en scène et au costume que j'ai signalés comme l’écueil de la peinture de genre historique et qui ne sont pas moins dangereux dans le portrait. »[3] En 1890, elle est faite officière d'académie, au titre de professeure de dessin de la ville de Paris[10]. Camille Aderer meurt prématurément l'année suivante, à l'âge de 33 ans, dans son appartement de la rue de Logelbach où elle vivait avec sa mère[11]. La cause de sa mort n'est pas révélée dans la presse. Ses obsèques ont lieu en l'église Saint-François-de-Sales, après quoi Camille Aderer est inhumée au cimetière Saint-Louis de Versailles[12]. Œuvres
Collections publiques
Notes et références
Liens externes
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