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Gervais Bernard Salvayre, dit Gaston Salvayre, est né dans une famille qui ne le prédisposait en rien à la musique, si ce n'est l'amour du bel canto en son temple, le Théâtre du Capitole de Toulouse.[2][réf. incomplète].
Enfant, il est chanteur à la maitrise de la cathédrale. À l'âge de quinze ans, il intègre l'école de musique (actuel Conservatoire à rayonnement Régional de Toulouse) pour y apprendre l'harmonie et le contrepoint avec Paul Mériel[Qui ?]. Il remporte le premier prix de piano en1863 et un second prix e violoncelle l'année suivante. Il est alors remarqué par Ambroise Thomas, délégué du Conservatoire national en tournée d'inspection en province. Il l'incite à entrer dans sa classe de composition à Paris. La ville de Toulouse lui accorde une subvention, comme elle le fait alors pour tout élève méritant appelé à gagner le Conservatoire national de Paris.
Il est au conservatoire parisien de 1865 à 1872. Il y reçoit des prix en contrepoint et fugue, ainsi que le premier prix d'orgue en 1868. Encouragé par son maitre Ambroise Thomas, Gaston Salvayre se lance dans la compétition pour le prix de Rome dès 1867. En 1872 il obtient enfin le premier grand prix pour sa cantate Calypso, ce qui lui permet d'être pensionnaire de la villa Médicis. Dès sa première année, il compose un Stabat Mater pour soli et chœurs salué de tous.
De retour à Paris, il mène une vie musicale et artistique importante. En 1877, il compose son premier opéra, Le Bravo. Il compose également des musiques de ballet, de la musique orchestrale, de la musique de chambre, des pièces pour piano seul, de la musique sacrée, des pièces pour orgue ainsi que de nombreuses mélodies.
En mars 1883, il épouse Marcelle Houssart, qui est son élève. Elle mourra en 1905.
Après quarante ans de vie parisienne, il meurt à Ramonville-Saint-Agne, près de Toulouse, le 17 mai 1916.
Œuvres
Cet inventaire est repris de l'ouvrage de F. Ferran (dejà cité[3]).
Opéras et oeuvres lyriques :
1872 : Calypso, cantate, de Gaston Salvayre et Paul Hillemacher.
d'autres œuvres dans ce domaine sont , les amours du diable (1874) , La fontaine des Fées (1899); l'Odalisque (1905), la Fête Galante (1908).
Mélodies :
Gaston Salvayre a composé de nombreuses mélodies pour des poèmes d'auteurs comme Alfred de Musset, Louis de Ratisbonne, Edmond... Forgemol de Bostquenard... La liste des trente six mélodies ci dessous (titre, poète, année de publication, éditeur) sont disponibles à la BNF.
Amours fanées E. Paz 1878 Dupont
A Ninon J. de la Riandery 1874 Dupont
Apparition P. Choudens 1880 Choudens
A une étoile A. Musset 1892 Durand
Auprès de toi A. Bertegène 1889 Choudens
Bonheur perdu ! A. de Musset 1868 Martin
Colombelle R. Delorme 1878 Choudens
Comment l’aimez-vous ? L. Ratisbonne 1892 Dupont
Cri de guerre musulman V. Hugo 1882 Choudens
Dans un rêve E. Paz 1892 Dupont
Jalousie au harem H. Buffenoir 1878 Dupont
L’absent E. Blau 1878 Choudens
L’Adieu A. de Musset 1868 Martin
La Plainte du gondolier R. Delorme 1881 Choudens
Le grillon et la rose L. Ratisbonne 1892 Dupont
Le Livre de la Vie A. de Lamartine 1869 Langlois
Le Secret L. de Ronchaud 1883 Choudens
Les Sentiers d’autrefois E. Beau 1878 Choudens
Les trois rêves L. Ratisbonne 1895 Dupont
Les Roses L. Ronchaud 1887 Choudens
Marie ! A. de Musset 1868 Martin
Messager d’amour E. Noel 1883 Choudens
Primavera L. Ratisbonne 1892 Dupont
Quand tu fermes les yeux L. Ratisbonne 1878 Dupont
Rêverie de Mignon L. Ratisbonne 1895 Dupont
Siesta A. de Chatillon 1887 Choudens
Si tu savais E. Forgemol de Bostquenard 1881 Dupont
Si vous avez juré ! E. Paz 1892 Dupont
Sommeil ! E. Guinand 1900 Choudens
Songe adoré ! J. Loiseau* 1892 Dupont
Songerie A. Chadourne 1870 Paul Dupont
Souvenir A. de Musset 1870 Langlois
Souvenir des Alpes A. de Musset 1892 Dupont
Sur les flots P. Stuart 1895 Paul Dupont
Tristesse A. de Musset 1868 Langlois (et en 1907 une version pour basse)
Viens-tu pas ma belle P. Collins 1880 Choudens
Et également :
???? : Chansons : Aubades Toi, la beauté, toi la jeunesse - J'ai cherché le repos; Chanson mauresque, Les filles d'Afrique - Chansons diverses J'aime dans le rayon (poème aussi utilisé par Tchaikovsky). Viens-tu pas ma belle, c'est l'heure - Réveil d'amour, toutes sur des textes de Paul Collin.
1897 : Noël méridional : La Maisonnette, mélodie sur un poème d'Édouard Guinand
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
France Ferran, Gaston Salvayre : le Verdi de Toulouse, (lire en ligne)