3e bataillon de volontaires de l'Ain
Le 3e bataillon de volontaires nationaux de l'Ain, également appelé plus simplement 3e bataillon de l'Ain, était une unité militaire de l’armée française créé sous la Révolution française. Création et différentes dénominationsLe 3e bataillon de volontaires de l'Ain est formé à 8 compagnies et 1 compagnie de grenadiers le à Bourg-en-Bresse.
Il est dissous le 17 messidor An III () lors de son amalgame pour former la 199e demi-brigade de première formation. CommandantsLes commandants en chef du 3e bataillon de volontaires de l'Ain ne sont pas indiqués[1]. Historique des garnisons, combats et batailles1791Le 3e bataillon de volontaires de l'Ain est composé de 570 volontaires des districts de la partie occidentale du département (Bourg, Châtillon-les-Dombes, Montluel, Pont-de-Vaux et Trévoux), formés en compagnies par les commissaires du 4 au et rassemblés à Bourg-en-Bresse le pour s'organiser en bataillon. Il est passé en revue, probablement le 12 (on n'a pas le procès-verbal), est maintenu à Bourg en quartiers d'hiver. 1792Le bataillon quitte Bourg-en-Bresse le , et, par Lons-le-Saunier et Sellières, va tenir garnison le 11 à Dôle. Affecté à l'armée du Rhin, est envoyé à Fort-Louis en mai et fin juin à Schlestadt avec 512 présents. Il y stationne jusqu'en octobre aux ordres du colonel Daudirant tout en détachant sa compagnie de grenadiers au camp de Wissembourg. Désigné le 1er octobre pour faire partie du 1er corps de 10 000 hommes destiné à Mayence, il demeure néanmoins à Schlestadt jusqu'en novembre avec 467 présents. Le le bataillon se constitue une section de canonniers et entre en campagne fin novembre à l'armée des Vosges. Il campe sur la Nidda le 1er décembre, à Eschersheim et Rödelheim, avec la brigade Falk, puis à partir du à Maudach (de). 1793Le 1er janvier il est encore à Maudach (de) avec un effectif de 541 hommes. En février il cantonne à Otterstadt, et en mars à Spire et prend part à l'expédition de Custine et campe à Wissembourg à partir d'avril. Le 1er mai il reçoit plus de 300 recrues du district de Bourg, puis demeure immobile jusqu'à la fin de juillet. Le il est à Lauterbourg avec 748 présents avec son dépôt à Strasbourg, avant de venir le 20 au fort Saint-Rémy, où il appartient à la division Munnier, brigade Montigny, y reste jusqu'à la fin de septembre, puis se trouve le au moulin de Bienwald. Le il est à Souffelweyersheim aux ordres d'Isambert et quitte, le , l'armée du Rhin pour passer à l'armée de la Moselle. Le , il perd quelques hommes lors d'un accrochage à Kaiserslautern. 1794Le le bataillon est passé en revue à Metz ou on lui incorpore une partie du bataillon de réquisition de Sarrelouis, et renvoyé le par Hoche comme renfort à l'armée du Rhin. Le il se trouve à Neustadt ou il reçoit, le , de nombreux réquisitionnaires de Nevers. Le il est à la 2e division à Mussbach ou il compte 848 présents, puis il est dirigé sur Kaiserslautern. Le , les autrichiens attaquent le bataillon au dessus de Kaiserslautern qui est rejeté le 23 sur la rive gauche de la Lauter, en perdant plus de 400 volontaires, tués ou pris, et tous ses bagages. Il parvient à sauver à grand'peine ses canons, mais réussit à gagner, avec Gouvion-Saint-Cyr, Stelzenberg, puis Pirmasens. 1795Le bataillon demeure devant Luxembourg jusqu'au , puis il est envoyé à Neuf-Brisach le . Le bataillon est amalgamé le avec le 2e bataillon de volontaires de Seine-et-Marne et le 10e bataillon bis de volontaires de la Côte-d'Or pour former la 199e demi-brigade de première formation qui entrera dans la composition de la 51e demi-brigade de deuxième formation. Biographie de personnes ayant servi au 3e bataillon de volontaires de l'AinJean-Baptiste RouvilleJean-Baptiste Rouville est né à Lyon le . Il s'engage en 1777 dans le régiment de Royal-Dragons qu'il quitte en 1785 pour devenir quincailler à Trévoux. Le il est nommé lieutenant-colonel en second du 3e bataillon de volontaires de l'Ain puis il est promu chef du 8e bataillon de volontaires de l'Ain le . Le il devient agent supérieur militaire puis commandant le dépôt du contingent de la levée des 300 000 hommes à Belfort le . Il est remis en activité comme lieutenant d'infanterie le [1]. Barthélemy Catherine JoubertClaude Marie Joseph PannetierBibliographieArticles connexes
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