1er bataillon de volontaires de la Loire-Inférieure
Le 1er bataillon de volontaires nationaux de la Loire-Inférieure, était une unité militaire de l’armée française créée sous la Révolution française. Il fut également appelé plus simplement 1er bataillon de la Loire-Inférieure. Création et différentes dénominationsLe 1er bataillon de volontaires de la Loire-Inférieure est formé à 8 compagnies et 1 compagnie de grenadiers du 7 au à Nantes. Il est dissous le lors de son amalgame pour former la 64e demi-brigade de deuxième formation. En 1798, il reste toujours 53 volontaires du 1er bataillon de volontaires de la Loire-Inférieure en garnison à Saint-Domingue. Commandants
Historique des garnisons, combats et batailles1791Le bataillon est formé à Nantes, à partir du 7 au , avec 571 volontaires originaires de plusieurs districts. Le il est passé en revue par le général Dumouriez. 1792Après avoir passé tout l'hiver à Nantes, le bataillon quitte son cantonnement le pour Les Sables-d'Olonne, puis il est dirigé, le , sur La Rochelle, où il attend son départ pour Saint-Domingue. Le il embarque sur les navires Le Mars, La Ferme et Le Guadeloupin et les 568 hommes arrivent dans la colonie le pour participer à mater les insurgés haïtiens. Placé sous les ordres du général d'Esparbès, cantonnant dans des camps malsains, il est rapidement décimé par les maladies si bien qu'un mois après le débarquement, il ne reste que 14 hommes pour faire le service. Il confie, alors, la garde de son drapeau au 2e bataillon du 44e régiment d'infanterie (ci-devant Orléans). Deux mois après son arrivée, le bataillon dénombre plus de 300 morts principalement à cause des maladies. En fin d'année, grâce au secours des dragons venus du camp d'Alguiès, il repousse à grand-peine l'attaque de 1 700 brigands. 1793Lors de la bataille du Cap-français, 350 hommes, provenant du 1er bataillon de la Loire-Inférieure et 5 autres bataillons, parviennent à faire une sortie et à dégager le quartier. Ils assistent ensuite, impuissants, à l'incendie du Cap tandis que, le , plusieurs officiers partent avec Galbaud. 53 officiers, sous-officiers et volontaires, malades, sont renvoyés en France. Le , 30 d'entre eux, périssent sur les côtes de la Nouvelle-Angleterre dans le naufrage du navire La Fine. 23 hommes seulement débarquent à Brest. Le drapeau reste, avec quelques volontaires, à Port-de-Paix. 1794Le 24 juin les 23 officiers et volontaires rentrés en France partent pour Vannes. Le le Comité de salut public refusant de compléter, le 1er bataillon, ils restent à Nantes. Le , 5 officiers et 18 volontaires, reçoivent de la municipalité de Muzillac un Guidon et obtiennent de Dubois-Crancé l'autorisation de se rendre dans leurs foyer en attendant l'embrigadement. Le 22 septembre, il y a encore 47 officiers et volontaires à Port-de-Paix. 1795Le 2 janvier, passant sous les ordres du général Canclaux, le bataillon est réorganisé, à Nantes, à 6 compagnies, conservant 2 compagnies libres pour les officiers et soldats dans le cas où ils rentreraient de Saint-Domingue. Le 13 juillet, les 490 hommes du bataillon sont rattachés à l'armée des Côtes de Brest, cantonne à Saint-Palais puis demeure à Belle-Île-en-Mer jusqu'à la fin de l'année avec un détachement cantonnant à Quiberon. 1796le le bataillon quitte Belle-Île-en-Mer pour Nantes ou il est amalgamé avec les :
pour former la 64e demi-brigade de deuxième formation. 1798Le , il reste encore 53 volontaires en garnison à Port-de-Paix sous le commandement de l'adjudant chef Louis Camberlin, originaire de Châteaubriant, et des capitaines Leclerc, Dubois et Hardouin. On ignore ce qu'ils sont devenus après cette date. Biographie de personnes ayant servi au 1er bataillon de volontaires de la Loire-Inférieure
Bibliographie
Liens externesNotes, et références |
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