François Thomas Galbaud-Dufort
François Thomas Galbaud du Fort (ou Dufort), né à Nantes le , mort de la peste le à la ferme d'Ibrahim-Bey près du Caire (Égypte), est un général français, gouverneur général de Saint-Domingue. BiographieFils du chevalier Philippe-François Galbaud du Fort, conseiller maître à la Chambre des comptes de Bretagne et conseiller au Conseil supérieur de Saint-Domingue, et de Agnès du Breuil, et frère de César Galbaud du Fort[1], François Thomas Galbaud rentre à l'école d'artillerie le . Sous-lieutenant au régiment de Toul le , lieutenant en second le , lieutenant en premier le , puis capitaine en second au régiment d'artillerie de Strasbourg le . Galbaud sert en Corse de 1778 à 1783 et est nommé capitaine de bombardiers le puis capitaine en premier le . Il est fait chevalier de l'ordre de Saint-Louis le et atteint le grade de lieutenant-colonel du 6e régiment d'artillerie à pied le . Le , il est nommé gouverneur général de Saint-Domingue mais se montre plutôt hostile aux mulâtres. Il est destitué en tant que créole par les commissaires civils Polverel et Sonthonax. Les colons et les marins insurgés contre les commissaires le mettent à leur tête, ils sont cependant battus à la bataille du Cap-français[2]. Galbaud fait voile vers l'Amérique du Nord, gagne les États-Unis, où il est accusé, avec Claude-Corentin Tanguy de la Boissière, de trahison à Saint Domingue et arrêté par l'ambassadeur Edmond-Charles Genêt. Il s'enfuit au Canada, puis rentre en France. Il est arrêté à Nantes, puis envoyé à Paris le . Il est libéré en décembre de cette même année. À Paris il a obtenu le soutien de Étienne Maynaud de Bizefranc de Lavaux avec qui il a fait cause commune au club des jacobins de Strasbourg en 1792. Employé dans les bureaux du comité de salut public, section de la guerre (6e division), il est admis au traitement de réforme le . En , il est rappelé à l'activité et mis à la disposition du général en chef de l'armée d'Angleterre, puis passe à l'armée d'Orient le . Il est compris dans l'organisation des états-majors aux armées le , puis nommé commandant de la ville du Caire. Il meurt le , à la ferme d'Ibrahim-Bey près du Caire[3]. Notes et références
Sources
Voir aussiArticle connexeLien externe
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