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Antoine François Renaud Pour les articles homonymes, voir Renaud (homonymie). Antoine François Renaud
Antoine François Adolphe Renaud, né le à Pont-de-Vaux (Ain), mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire. États de serviceIl entre en service le , comme volontaire dans le 1er régiment de chasseurs à cheval, et il fait toutes les campagnes de 1792 à l’an IX, aux armées du Nord, de la Moselle, de Sambre-et-Meuse, du Rhin, d’Allemagne, de Mayence, du Danube et d’Helvétie. Il passe brigadier le , adjudant sous-lieutenant le , adjoint aux adjudants-généraux le , lieutenant adjoint le , et capitaine le . Le , il devient aide de camp du général Drouet, et le 26 il est promu chef d’escadron. Le , il est blessé d’un coup de feu à l’épaule droite à la bataille de Zurich, et le , il emporte de vive force la ville de Constance à la tête de deux compagnies de la 53e demi-brigade de ligne. Il le poursuit jusqu’au pont du Rhin, lui prend un drapeau, fait 600 prisonniers, et tue une grande quantité d’hommes, parmi lesquels se trouvent plusieurs officiers supérieurs et un général. Le , il est affecté au 1er régiment de chasseurs à cheval, et il rentre en France après le Traité de Lunéville signé le . Pendant les ans X et XI, il tient garnison à Verdun, et le , il passe major au 6e régiment de chasseurs à cheval. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , puis il rejoint l’armée de Naples en 1805. Il est nommé colonel le , au 30e régiment de dragons, en service à l’armée d’Italie, et il est créé baron de l’Empire le . Il est admis à la retraite le . Le , il reprend du service comme aide de camp du maréchal Lefebvre, et il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le . Lors de la première restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis le , et il est promu maréchal de camp le , par le roi Louis XVIII. Il est confirmé dans son grade par Napoléon le , et le suivant, il est chargé, sous les ordres du général Grenier, de la défense de Paris. Il est mis en non activité en . Il est fait commandeur de la Légion d’honneur le , et il est admis à la retraite le . Il meurt le , à Paris. Dotation
Armoiries
Notes et référencesSources
Liens externes
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