: tous les régiments prennent un nom composé du nom de leur arme avec un numéro d’ordre donné selon leur ancienneté. Le régiment de Flandre devient le 19e régiment d'infanterie de ligne ci-devant Flandre.
1939 : le , le 19e RI est reconstitué à Landerneau.
1964 : le reconstitution du régiment de réserve créé à Brest dans le cadre de la défense opérationnelle du territoire (DOT), nommé 19e RID[précision nécessaire]
Drapeau du 1er bataillon du 19e régiment d'infanterie de ligne de 1791 à 1793
Drapeau du 2e bataillon du 19e régiment d'infanterie de ligne de 1791 à 1793
Le 5 et le régiment de Flandre assure la protection du Palais de Versailles, pendant l'insurrection. Il fut appelé à la demande de Louis XVI, qui craignait pour sa sécurité et celle de la famille royale.
1815 : les Cent jours. Le 19e entre dans le 1er Corps Drouet d'Erlon, Division Donzelot, brigade Aulard. Deux bataillons à l'effectif de 1 055 hommes sous les ordres du colonel Trupel quittent Douai le . Remise des aigles à Valenciennes le 12. Passage de la Sambre le 15. Bivouac sud de Mont-St-Jean, le 17 et bataille de Waterloo le 18. Retraite de Charleroi, Solre sur Sambre, Laon, Compiègne, Senlis, Paris, St-Maixent. Licenciement du régiment à Ribérac (Lot), 16-, conformément à l'Ordonnance du ordonnant la dissolution de tous les régiments de l'Empire remplacés par des Légions départementales. Les débris du régiment contribuent à former à Gap la Légion des Hautes-Alpes.
Barcelone, 1823 -
1830 : Une ordonnance du créé le 4e bataillon et porte le régiment, complet, à 3 000 hommes[2].
1870 : : Déclaration de guerre à l'Allemagne. Le régiment quitte Paris à l'effectif de 1 642 hommes en 3 bataillons pour l'Armée de Metz, 3e Corps Bazaine, Division Castagny, Brigade Nayral. Au camp sous Metz. Bataille de Borny () et de Servigny. Capitulation de Metz le . Le colonel de Launay, passé dans la Garde impériale est remplacé par le colonel Bréard[réf. nécessaire].
Le , le dépôt transféré d'Alençon à Rennes est dirigé sur Laval le où est formé le Bataillon de marche du 19e dirigé sur la 2earmée de la Loire. Camp d'Yvré-L'Évêque.
1871 : Tandis que le Bataillon de marche du 19e participe aux opérations de l'Armée de la Loire autour du Mans, le dépôt quitte Laval pour Landerneau le , puis pour Brest les 15 et où arrive le 22 le Bataillon de marche.
Le régiment, caserné au château de Brest est commandé en 1914 par le colonel Chapès. Composé presque exclusivement d'éléments bretons au début de la campagne, cependant il garda toujours au moins un tiers de soldats bretons et dut à cette circonstance de conserver précieusement ses belles traditions et ses qualités bretonnes de rudesse, d'ardeur au combat, de dévouement. Il est intégré à la 22e Division d'Infanterie (général Pambet), 11e corps (général Eydoux).
Le souvenir du 19e régiment d'infanterie est partout présent dans la commune de Maissin (Belgique).
Le 19e régiment d'infanterie fut le dernier régiment qui prit connaissance de l'armistice, et un représentant du régiment jusqu'en 1998 eut l'honneur de raviver la flamme du soldat inconnu le .
La 22e DI est concernée par la manœuvre Dyle, elle doit gagner la Meuse pour l'occuper entre Vireux-Molhain et Hastière. Un détachement dit « de Givet » comprenant le 19e RI est chargé d'organiser la position sur la Meuse française au cours de la Drôle de guerre[7].
Le 19e R.I. est dirigé sur les Ardennes puis dans le secteur de Givet du au , jour de l'offensive allemande en Belgique. Le régiment franchit la frontière et prend position sur 8 kilomètres de front entre Bac du Prince et la boucle de Waulsort et reçoit, le , le choc ennemi dans des conditions de défense les plus mauvaises. Retraite par Couvin vers la forêt de Saint-Michel. Le 19e R.I est anéanti. Le , le drapeau doit être brûlé à la Terrière (Nord) pour échapper aux mains de l'ennemi.
De 1945 à nos jours
Reconstitution le du Régiment de Réserve créé à Brest dans le cadre de la Défense opérationnelle du Territoire (D.O.T). Il s'appellera le 19e R.I.D.. En 1979, le 19e R.I.D. prend la dénomination de 19e R.I.. En 1998, le Régiment est définitivement dissous.
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[8] :
Le général commandant en chef décide que le 19e R.I qui a obtenu deux citations à l'ordre de l'armée au cours de la campagne pour sa belle conduite devant l'ennemi, aura le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre. Ordre général n.71 « F » du général en chef Pétain.
Par application des prescriptions de la circulaire n.2156 « F » du , le maréchal de France commandant en chef des armées françaises de l'est a décidé que le 19e R.I aurait le droit au port de la fourragère aux couleurs de ruban de la Médaille militaire. Ordre n.151 « F » IG n.1176 du du maréchal commandant en chef des armées françaises de l'est P.Pétain.
Insigne du 19e R.I
Dessiné par le caporal Ducrocq il est exécuté par le graveur Drago. Représentant la côte bretonne, avec son calvaire, qui résiste à l'assaut des vagues, il évoque ainsi la ténacité.
Il porte la maxime du régiment : « La vague s'y brise »
Pierre Massé (1898-1987), élève de l'Ecole polytechnique
Jean Valette d'Osia (1898-2000) aspirant au 19e RI en 1917, Chevalier de la Légion d'honneur à 19 ans, Résistant et Seconde guerre mondiale, Général de corps d'armée en 1958, Grand-croix de la Légion d'Honneur en 1978
↑Aristide Martinien : Guerre de 1870-1871 : État nominatif, par affaires et par corps, des officiers tués du 15 septembre 1870 au 12 février 1871 page 77
↑Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 196-197