138e régiment d'infanterie territoriale
Le 138e régiment d'infanterie territoriale est une unité d'infanterie territoriale de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale. Création et différentes dénominationsLe régiment reçoit son numéro par décret du . Il doit être formé à La Rochelle en cas de mobilisation[1]. Chefs de corps
Historique des garnisons, combats et batailles du 138e RITHistorique des garnisons, combats et bataillesPremière Guerre mondialeAffectationsAprès la mobilisation en , le régiment regroupe 3 102 militaires, âgés, dont 39 officiers, répartis en trois bataillons[3]. L'état-major du régiment disparait le [4]. 1er bataillon1914Août: en garnison à La Rochelle 16 août: le lieutenant-colonel Bruyelle présente le drapeau sur la place d’Armes de La Rochelle[5].
17 août: cantonnement à Marigny-les-Usages[6]. Septembre: cantonnement à la caserne Exelmans de Bar-le-Duc. Effectif de 12 Officiers, 971 Hommes. La 1er compagnie part pour Verdun. La 2e compagnie assainit le champ de bataille des communes de Laimont et de Villers-aux-Vents. La 3e compagnie participe à l’assainissement du champ de bataille aux environs de Bar-le-Duc. 21 novembre: ordre nr 4613 du général commandant en chef, le bataillon fournit 100 hommes au 167e régiment d'infanterie. Dans sa lettre du 24 novembre, Hippolyte Benéteau écrit:
Décembre: cantonnement à Choignes. 1915Du 17 janvier 1915 au 1er mars 1915: cantonnement à Châtillon-sur-Seine. Du 1er mars au 20 avril 1915: cantonnement à Chaumont. Du 21 avril 1915 au 27 novembre 1915: cantonnement à Mourmelon. Novembre: cantonnement à Bar-le-Duc, Clermont-en-Argonne, Sainte-Ménehould. 26 décembre 1915: tout le Bataillon se regroupe à Bar-le-Duc. 191612 février: le 1er bataillon devient Bataillon d'étapes. 191713 avril: par ordre du G. A. C. le 1er bataillon, stationné à Bar-le-Duc, est mis à la disposition de la IVe Armée. Cantonnements : Bouy, Billy-le-Grand, La Veuve, Saint-Étienne-au-Temple. 11 juin: l'État-major, les 3e et 4e compagnies sont affectées à Bar-le-Duc, au service de place; les 1er et 2e compagnies sont affectées à Châlons-sur-Marne. 1918Du 12 juin 1917 au 5 avril 1918, des éléments du bataillon sont désignés pour être mis à la disposition des Ponts et Chaussées du département de La Meuse ; d'autres à Gault-la-Forêt et à La Forestière; d’autres participent au service routier de la IVe Armée à Bazincourt et à Saint-Amand. 5 avril: ensemble du bataillon rassemblé à Bar-le-Duc. 23 avril: cantonnement à Calais, camp du Petit-Gourgain. 2 mai: cantonnement à la caserne Guilleminot à Dunkerque. 1919Le bataillon reste à Dunkerque jusqu'à sa dissolution le 1er janvier pour les 2e , 3e et 4e compagnies et le [7] pour la 1er compagnie. 2e bataillon1914Août: en garnison à La Rochelle 16 août: le lieutenant-colonel Bruyelle présente le drapeau sur la place d’Armes de La Rochelle[5]. 17 août: cantonnement à Marigny-les-Usages[6] Septembre: cantonnement à la caserne Exelmans de Bar-le-Duc. Décembre: cantonnement à Revigny. 191512 janvier: cantonnent à Sainte-Menehould. 17 février: cantonnent à Laville-aux-Bois. 7 avril: cantonnent à Billy-le-grand. La 7e compagnie est à Suippes à la disposition de la 60e Division. 27 juillet; le 2e Bataillon occupe les emplacements suivants : la 5e compagnie à Bouy ; la 6e compagnie à Saint-Hilaire-au-Temple ; la 7e compagnie à Mourmelon-le-Petit ; la 8e à Cuperly. 5 novembre: le 2e Bataillon occupe les emplacements suivants : État-major, à Saint-Hilaire-au-Temple ; 5e compagnie à Suippes ; 6e compagnie à Saint Hilaire-au-Temple ; 7e compagnie à Binssy-le-Château ; 8e compagnie à Cuperly. 28 novembre: cantonnement à Suippes - Somme-Tourbe. 19166 juillet: cantonne à Longueau, Cuperly, Boves. 191730 janvier: cantonne à Fere-en-Tardenois et à Seringues. Février: s'installent dans le camp du Saponay. 23 février: le Bataillon, en application des prescriptions de la Circulaire 7818 du Grand Quartier Général, devient Bataillon de campagne. Juillet: cantonne à Waayenberg (Belgique) 19 juillet, le Bataillon devient «Bataillon de Travailleurs » 2 septembre, tout le Bataillon a quitté le camp de Hiedebeck et est rassemblé dans les baraquements du camp de « IN DEN HOOGEN » 19184 février: débarque à Héricourt (Haute-Saone). Il cantonne à Beauvillars. 26 mars: débarque à Tricot (Oise) puis bivouaque près de Ravenel. 28 mars: cantonne à Montigny-en-Chaussée (Oise) 7 novembre: embarque et prend la direction de Dunkerque. Le Bataillon débarque à Roulers (Belgique) et y cantonne. 17 décembre: évacue le cantonnement et se transporte à Haren (Nord-est de Bruxelles) 1919Dissout le [8]. 3e bataillon1914Août: en garnison à La Rochelle 16 août: le lieutenant-colonel Bruyelle présente le drapeau sur la place d’Armes de La Rochelle[5]. Le caporal Maurin, 3e bataillon, 11e compagnie témoigne de son départ de La Rochelle:
17 août: cantonnement à Vennecy. 1er octobre: débarque à la caserne Dejean à Amiens. 24 novembre: un renfort d'Hommes et de Gradés des Classes 98 et 99 est dirigé sur le 167e régiment d’Infanterie à Toul[9]. 191528 février: cantonne à Luzy. Mars: cantonne à Châlon-sur-Marne. Avril: cantonne à Somme-Tourbe. 19 avril: se rendent à la ferme Piemont (camp de Châlons) 8 août: cantonne à Dommartin-Lethee. 6 septembre: quitte son cantonnement et va s'embarquer à Sommesous, à destination de Suippes. 31 octobre: s'embarque pour Cheniers. 4 décembre: s'embarque, par étapes, pour Francheville, Courtissolles, Posesse, où il se met à la disposition du service routier départementale, les routes de cette région de Champagne. 191625 juin: le Bataillon quitte Fleury-sur-Aire pour Belfort 20 août: le Bataillon s'embarque à Belfort pour Marœil-sur-Ourcq. 1917Dissout le [10]. Faits et anecdotesLe 1er mai 1916, explosion de la poudrerie Vandier et Despret installée à La Pallice (La Rochelle). Elle cause la mort de 177 personnes et fait plus de 150 blessés. De nombreux soldats du 138e régiment d'infanterie territoriale périrent dans cette catastrophe en tant que "détachés de l'article 6" comme ouvriers à la poudrerie. À noter qu'en raison de cet article, ces soldats ne furent pas considérés comme "morts pour la France"[11]. La pratique du tir à La Rochelle est née voici plus d’un siècle, le 1er août 1899 sous le nom de « Société mixte de tir du 138° R.I.T »[12] GalerieLa 3e compagnie du 2e bataillon du 138e Régiment d'Infanterie Territoriale à Bar-le-Duc, en octobre 1914.
DrapeauIl ne porte aucune inscription[14]. Personnages célèbres ayant servi au 138e RITNotes et références
Voir aussiSources et bibliographie
Articles connexesLiens externes
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