Cet article présente les faits marquants de l'année 1155 en santé et médecine.
Fondations
Première mention de la léproserie Saint-Gilles (leper hospital of St. Giles), à Shrewsbury dans le Shropshire en Angleterre, établissement probablement fondé vers [1].
Vers 1155 : à Montargis, en Gâtinais, à l’angle des rues actuelles de Châteaurenard et de Courtenay, construction de la maladrerie Saint-Lazare, où les récollets s'installeront en [2].
Première occurrence connue du mot français « malade » (« malabde » vers 980), du latin male habitus (« qui est en mauvais état[4] »).
Frédéric Barberousse, empereur d'Allemagne et roi d'Italie, « ordonn[e] que nul chirurgien ne s[oit] admis à la maîtrise sans une attestation du professeur médecin de l'école de Salerne[5] ».
Vers -1155 : naissance d'Alpais de Cudot (morte en ), mystique chrétienne, canonisée et considérée par l'Église catholique comme miraculeusement guérie de la lèpre[7],[8].
1155- : fl. Bremond, l'un des « deux premiers médecins narbonnais connus [avec Raoul (-)], l'un et l'autre parmi les proches de la vicomtesse Ermengarde de Narbonne[9] ».
↑(en) M. J. Angold, G. C. Baugh, Marjorie M. Chibnall et al., « Hospitals : Shrewsbury », dans Alexander T. Gaydon (dir.) et Ralph B. Pugh (dir.), A History or the County of Shropshire, vol. 2, Londres, Victoria County History, (lire en ligne), p. 105-108.
↑Commune de Montargis : Zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager. Rapport de présentation, Élisabeth Blanc et Daniel Duché, et Gautier Bicheron, architectes, , 100 p. (lire en ligne), « Les Implantations religieuses », p. 21.
↑(en) Rotha Mary Clay, The Medieval Hospitals of England, Londres, Methuen and Co., (lire en ligne), chap. 4 : « The Lazar-House », p. 36.
↑« Malade, adj. et subst. Étymologie », Ortolang, Centre national de ressources textuelles et lexicales, 2012 [lire en ligne (page consultée le 14 novembre 2018)].
↑Louis Chomel, Essai historique sur la médecine en France, Paris, Lottin l'Aîné, , 292 p. (lire en ligne), p. 139.
↑Patrice Binder et Olivier Lepick, « Les Armes biologiques : Aspects historiques », dans Thierry de Revel (dir.) et al., Menace terroriste : Approche médicale, nucléaire, radiologique, biologique, chimique, Montrouge, John Libbey Eurotext, , 440 p. (ISBN2-7420-0531-5, lire en ligne), p. 158.
↑Patrick Henriet, « La Recluse, le Corps, le Lieu : À propos d'Alpais de Cudot († 1211) », dans Annette Kehnel (dir.), Cristina Andenna (dir.) et al., Paradoxien der Legitimation (Ergebnisse einer deutsch-italienisch-französischen Villa Vigoni-Konferenz zur Macht im Mittelalter), Florence, Edizioni del Galluzzo, coll. « Micrologus’Library » (no 35), (lire en ligne), p. 403-423.
↑(fr + la) Pierre Blanchon (aut. et éd.), Vie de la bienheureuse Alpais, vierge de Cudot, au diocèse de Sens, 1150 à 1211, publiée pour la première fois en latin d'après un manuscrit chartrain du XIIIe siècle et précédée d'une introduction française résumant la vie de la sainte, etc., Marly-le-Roi, chez l'auteur, , 231 p. (lire en ligne), « Introduction », p. 9.
↑Jacqueline Caille, « Recherches sur les « professions médicales » à Narbonne du XIIe au XVe siècle (médecins, chirurgiens, barbiers, apothicaires) », Acta historica et archaeologica mediaevalia, vol. 26, , p. 224 (lire en ligne).
↑Eliakim Carmoly, Histoire des médecins juifs anciens et modernes, t. 1, Bruxelles, Société encyclographique des sciences médicales, (lire en ligne), p. 60.