Pierre de Blois (en latinPetrus Blesensis) (v. 1135 – v. 1203) est un diplomate et poète latin du Moyen Âge.
Biographie
Originaire de Vienne-lez-Blois[1], il étudie le droit et la théologie à l'école cathédrale de Paris et fut disciple de Jean de Salisbury[2]. C'est probablement pendant ses années d'études qu'il compose un certain nombre de textes en latin, dont certains ont été préservés dans la collection de Carmina Burana.
« Il y a deux choses pour lesquelles tout fidèle doit résister jusqu'au sang : la justice et la liberté. »
« Qu'aboient les chiens, que grognent les porcs ! Je n'en resterai pas moins spectateur des anciens... Nous sommes comme des nains sur les épaules de ces géants : si nous voyons plus loin qu'eux, c'est grâce à eux...»[3].
↑Dumitru Murarasu, La poésie néo-latine..., Paris, J. Gamber, 1928, p. 153
↑Edmond Faral, Recherches sur les sources latines des contes et romans courtois du Moyen Âge, Edouard Champion, Paris, 1913, p399. " Quidquid canes oblatrent, quidquid grunniant sues, ego semper aemulabor scripta veterum : in his erit occupatio mea ; nec me, si potero, sol unquam inveniet otiosum. Nos quasi nani super gigantum humeros sumus, quorum beneficio longius quam ipsi speculamur, dum antiquorum tractatibus inhaerentes elegantiores eorum sententias, quas vetustas aboleverat hominumve neglectus, quasi mortuas in quamdam novitiate essentiæ suscitamus " (Patrologia latina, 207, p. 290, A-B)
Bibliographie
Edmond Vansteenberghe, « Deux théoriciens de l'amitié au XIIe siècle. Pierre de Blois et Ælred de Riéval », in Revue des sciences religieuses, XII, 1932.