Edmond Vansteenberghe
Edmond Benjamin Pierre Vansteenberghe[1] (né à Winnezeele dans le département du Nord le et mort le à Bayonne) est un évêque français qui fut évêque de Bayonne de à sa mort[2] et un universitaire auteur d'ouvrages sur la mystique rhénane. BiographieEdmond Vansteenberghe naît dans une famille flamingante du Nord, fils de Gustave Vansteenberghe (-), notaire, et de son épouse Eulalie Cordier (-). Il grandit à Winnezeele puis à Hondschoote, et poursuit ses études secondaires à Notre-Dame-des-Dunes de Dunkerque[3], puis effectue sa théologie au grand séminaire Saint-Sulpice de Paris. Il est ordonné prêtre en , année où il obtient sa licence ès lettres. Il poursuit ses études à Rome où il obtient son doctorat de théologie en [3]. Il est ensuite nommé comme professeur de classe de seconde à l'institut libre de Marcq-en-Barœul, puis préfet des études et professeur de philosophie. En , il devient professeur de philosophie scolastique au grand séminaire Saint-Thomas de Saint-Amand-les-Eaux. En , il est mobilisé comme infirmier jusqu'en , date à laquelle il reprend son enseignement, cette fois-ci au séminaire de Wardrecques. En , il est nommé professeur de morale au grand séminaire de Lille[3] et deux ans plus tard obtient son doctorat ès lettres de la Sorbonne. Il s'intéresse particulièrement à la mystique rhénane et à celle du XVe siècle. Le , il est nommé maître de conférences à la faculté de théologie catholique de Strasbourg et titularisé trois ans plus tard. Il est membre du conseil de l'université en . Le au début de la drôle de guerre, il est nommé par Pie XI évêque de Bayonne, succédant à Henri-Jean Houbaut. Il est consacré à Lille le par le cardinal Liénart[4] et intronisé à Bayonne le suivant. Son diocèse se trouve en zone occupée et même interdite (littoral atlantique) dès . Vansteenberghe publie une protestation en première page du bulletin diocésain, le , contre la déportation des Juifs, à l'instar d'autres évêques de France, comme Pierre Gerlier, Jules Saliège, Jean-Joseph Moussaron, Jean Delay ou Pierre-Marie Théas[5] (Vansteenberghe avait consacré ce dernier évêque, le [6]). Les autorités d'occupation interdisent le Bulletin diocésain et surveillent désormais l'évêque. Son vicaire général, Daguzan, est déporté à Dachau[7]. En , il monte néanmoins en chaire pour dénoncer le STO[8]. Il meurt subitement alors qu'il allait célébrer la messe, le matin du [3] à l'âge de 62 ans. PublicationsEdmond Vansteenberghe est l'auteur de plusieurs ouvrages et articles : Livres
Quelques articles
Articles du Dictionnaire de théologie catholiqueMalderus, Molinisme, Nicolas de Clamanges, Nicolas de Cues, Parents (Devoir des), Pigritia et acedia, Pie II, Présomption, Schisme d'Occident (Grand) Il est en plus l'auteur de nombreux articles et comptes rendus dans diverses revues de théologie et d'histoire, y compris le Bulletin du Comité flamand de France. Notes et références
Liens externes
• Émission de radio consacrée à Edmond Vansteenberghe : Lapurdi Irratia |