Il est mobilisé en 1939 et affecté à la base aérienne d'Avord avant d'entrer en école de pilotage à Bourges[3]. Promu caporal, il est ensuite à la base-école de La Rochelle mais quitte celle-ci devant l'avancée des allemands. Refusant la défaite, il embarque le à Saint-Jean-de-Luz en direction de l'Angleterre où il arrive le . Promu sergent-chef au sein des forces aériennes françaises libres, il suit un entraînement dans une Operational Training Unit avant d'être intégré à l'escadrille Topic. Au début de l'année 1941, il fait partie des six pilotes choisi pour former l'Escadrille française de chasse n°1[4]. Suivant un entraînement à Ismaïlia, il est ensuite envoyé à Tobrouk. Participant à la guerre du désert, il effectue des missions d'attaque au sol sur des convois motorisés allemands. Le , l'appareil de Xavier de Scitivaux est abattu par la Flak[3]. Malgré d'importantes blessures et un atterrissage forcé derrière les lignes ennemies, il parvient à rejoindre sa base après une marche de plus de trente kilomètres en plein désert[2]. Promu sous-lieutenant, il est soigné à l'hôpital d'Héliopolis puis est muté à l'état-major des forces aériennes françaises libres au Moyen-Orient.
Front de l'ouest et après-guerre
Promu lieutenant en 1942, il retourne en Angleterre en pour être affecté au Quartier-Général de l'Air[3]. Puis, après un nouveau passage en Operational Training Unit de juillet à , il rejoint les rangs du Groupe de bombardement Lorraine jusqu'en [4]. Démobilisé en , il devient gérant d'entreprise, puis prend sa retraite à Saint-Tropez où il meurt le [2].
Henry Lafont, Aviateurs de la liberté : Mémorial des Forces Aériennes Françaises Libres, Vincennes, SHAA, , 320 p. (ISBN2-904521-46-1).
Vital Ferry, Croix de Lorraine et Croix du Sud 1940-1942 : Aviateurs belges et de la France libre en Afrique, Paris, Editions du Gerfaut, , 286 p. (ISBN2-914622-92-9, lire en ligne).
Mémorial des Compagnons - 1940-1945 : Compagnons morts entre le 18 juin 1940 et le 8 mai 1945, Paris, Imprimerie nationale, .