Wikipédia:Sélection/Terrorisme

Hezbollah

Le Hezbollah (arabe : ‮حزب الله‬ ḥizbu-llāh, « Parti de Dieu »), fondé en juin 1982, mais révélé publiquement en février 1985, est un mouvement politique chiite libanais possédant une branche armée (Al-Muqawama al-Islamiyya, Résistance islamique) qui est à son origine. Il fut créé en réaction à l'invasion israélienne du Liban en 1982, en s'appuyant sur un financement iranien.

Attentats du 11 septembre 2001

Les attentats du (communément appelés 11-Septembre, 9/11 en anglais américain sont quatre attentats-suicides islamistes perpétrés le même jour aux États-Unis et provoquant la mort de 2 977 personnes, à Manhattan à New York, à Arlington en Virginie et à Shanksville en Pennsylvanie, en moins de deux heures, entre h 14 et 10 h 3. Ils sont réalisés par des membres du réseau djihadiste Al-Qaïda, deux jours après l'attentat-suicide de l'organisation tuant le commandant anti-talibans et ancien ministre de la Défense Ahmed Chah Massoud en Afghanistan.

Conflit nord-irlandais

Carte politique de l'île d'Irlande.
Carte politique de l'île d'Irlande.

Le conflit nord-irlandais, appelé aussi « les Troubles » (en anglais : The Troubles ; en irlandais : Na Trioblóidi ; en scots : The Truibils), est une période de violences et d'agitation politique en Irlande du Nord dans la seconde moitié du XXe siècle. Il débute à la fin des années 1960 et est considéré comme terminé entre 1997 et 2007 selon les interprétations. La violence continue cependant après cette date, mais de façon occasionnelle et à petite échelle, tandis que la plupart des groupes belligérants déposent les armes.

Le conflit débute dans la seconde moitié des années 1960 par un mouvement pour les droits civiques contre la ségrégation confessionnelle que subit la minorité catholique. L'opposition entre républicains et nationalistes (principalement catholiques) d'une part, loyalistes et unionistes (principalement protestants) d'autre part sur l'avenir de l'Irlande du Nord entraîne une montée de la violence qui perdure pendant trente ans. Elle est le fait de groupes paramilitaires républicains, comme l'IRA provisoire dont le but est de mettre fin à l'autorité britannique en Irlande du Nord et de créer une République irlandaise sur l'ensemble de l'île, et loyalistes, comme l'Ulster Volunteer Force formée en 1966 pour stopper ce qu'il perçoit comme la détérioration du caractère britannique du pays, ainsi que d'émeutes populaires et des forces de sécurité de l'État, l'Armée britannique et la police.

Le conflit nord-irlandais est diversement défini par plusieurs de ses acteurs, soit comme une guerre, une guérilla ou une guerre civile. L'action des groupes paramilitaires républicains (principalement l'IRA provisoire) est considérée comme du terrorisme par les forces de sécurité britannique, mais aussi comme une révolution, une insurrection ou une résistance militaire à l'occupation et à l'impérialisme britannique par leurs partisans. Les historiens sont partagés sur ces qualifications, certains refusant l'usage du terme « terrorisme ».

Ce conflit affecte la vie quotidienne de la plupart des Nord-Irlandais, ainsi qu'incidemment celle des Anglais et des Irlandais dans le Sud de l'île. En plusieurs occasions entre 1969 et 1998, ce conflit manque de se transformer en une véritable guerre civile, comme, par exemple, en 1972 après le Bloody Sunday ou pendant la grève de la faim de 1981, quand se forment des mobilisations massives et hostiles des deux parties.

En 1998, un processus de paix apporte une fin au conflit en s'appuyant sur l'accord du Vendredi saint. La reconnaissance par le gouvernement britannique pour la première fois de la « dimension irlandaise », le principe que le peuple de l'île d'Irlande dans son ensemble puisse résoudre les problèmes entre le Nord et le Sud par consentement mutuel, sans intervention extérieure permet d'obtenir l'accord des nationalistes et des républicains. Elle établit aussi en Irlande du Nord un gouvernement consociatif, composé obligatoirement d'unionistes et de nationalistes.

Fusillade de Soliman

La fusillade de Soliman est un incident violent survenu le dans la région tunisienne de Soliman au sud-est de Tunis. Il oppose les forces de l’ordre à un groupe armé se faisant appeler « armée d’Assad Ibn Fourat » et d’abord qualifié par le gouvernement de « criminels dangereux ». Une précédente fusillade impliquant ce même groupe avait déjà eu lieu le , le plaçant dans un contexte de terrorisme djihadiste et de militance islamiste anarchique-insurrectionnelle.

Présentée dans un premier temps comme une affaire de grand banditisme, phénomène très peu connu dans le pays, la presse tunisienne et internationale parvient rapidement à pointer le lien du groupe avec le terrorisme islamiste de type salafiste implanté au Maghreb dans le contexte de l’après-11 septembre, notamment sur le territoire de l’Algérie voisine, d’où le groupe composé majoritairement de Tunisiens s’est infiltré.

Pour le politologue français Vincent Geisser, cette apparition de l’islamisme international de type violent en Tunisie marquerait une rupture avec l’islamisme politique tunisien, réprimé dans les années 1990 au travers du mouvement Ennahdha. Cette évolution serait selon lui le résultat de la « stratégie de répression systématique des opposants » qui se développerait en marge des partis politiques tout en permettant de justifier la stratégie sécuritaire du gouvernement en place aux yeux des Occidentaux.

Hormis l’attentat de la Ghriba contre la synagogue de Djerba au printemps 2002, jamais le pays n’avait été pris pour cible par la mouvance islamiste. Mais, à l’instar des autres sociétés arabes, la Tunisie voit le retour du hidjab, la montée de la religiosité et le succès des émissions religieuses et plusieurs centaines de jeunes Tunisiens se sont enrôlés sous la bannière du djihad en Irak. À la suite de la révolution de 2011, les membres de l’armée Assad Ibn Fourat sont libérés, et s’expriment au sein de la mouvance salafiste tunisienne.

Attentat de Roc'h Trédudon

Le pylône de Roc'h Trédudon à terre après l'attentat.
Le pylône de Roc'h Trédudon à terre après l'attentat.

L'attentat de Roc'h Trédudon est la destruction, dans la nuit du 13 au , de l'émetteur de Roc'h Trédudon, situé à Plounéour-Ménez dans le Finistère, par un ensemble de bombes qui y avaient été placées. Il est revendiqué par l'organisation indépendantiste bretonne du Front de libération de la Bretagne (FLB) et prive l'Ouest de la Bretagne de télévision pendant plusieurs semaines. Intervenant dans un contexte de renaissance du mouvement nationaliste breton, il déclencha de très vives réactions, ainsi qu'une vaste polémique quant à la véritable identité des coupables.

Attentat du château de Versailles

La galerie des Batailles, prise pour cible, ici en 2007.
La galerie des Batailles, prise pour cible, ici en 2007.

L'attentat du château de Versailles entraîne la dégradation d'une partie de l'aile gauche du château de Versailles, principalement la galerie des Batailles, par l'explosion d'une bombe dans la nuit du 25 au . Cette bombe est placée la veille par deux membres du Front de Libération de la Bretagne (FLB), Lionel Chenevière et Padrig Montauzier, et provoque des destructions dans un rayon de 80 mètres, pour un coût de restauration d'un peu plus de trois millions de francs.

L'attentat intervient dans le cadre d'un regain d'activité du Front de Libération de la Bretagne entre 1976 et 1978, à une époque où la mouvance commence à prendre pour cible des biens culturels pour protester contre la signature de la Charte culturelle bretonne l'année précédente, dont les avancées sont jugées insuffisantes par le groupe.

Les deux auteurs de l'attentat, déjà placés sous surveillance par le service régional de police judiciaire de Rennes depuis plusieurs mois, sont arrêtés dès le 27 juin. Après un procès de trois jours, ils sont condamnés à quinze ans de réclusion criminelle le . À la suite de l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République en 1981, ils sont amnistiés en août de la même année.

Prise d'otages de Beslan

La prise d'otages de Beslan commence le lorsque des terroristes séparatistes tchétchènes armés prennent en otage environ un millier d'enfants et d'adultes dans l'école numéro 1 de Beslan en Ossétie du Nord (fédération de Russie) dans le cadre de la seconde guerre de Tchétchénie

Prise d'otages de Beslan
Image illustrative de l’article Sélection/Terrorisme
Photos de jeunes victimes de la prise d'otages de Beslan.

Localisation Beslan, Ossétie du Nord-Alanie, Russie
Cible école numéro 1 de Beslan
Date (UTC+3)
Type Fusillades, prises d'otages, tuerie en milieu scolaire
Morts 334 (dont 186 enfants)
Blessés 783
Organisations Riyad-us Saliheen Brigade of Martyrs (en)