Ward HermansWard Hermans Ward Hermans en 1929
Ward Hermans, né le à Turnhout et mort à Deurne, le , était un politicien nationaliste flamand et un écrivain. Collaborationniste, il fut l'un des fondateurs de l'Algemeene-SS Vlaanderen. Éléments biographiquesWard Hermans sert tout d'abord comme volontaire au sein de l'armée belge durant la Première Guerre mondiale. Sensibilisé par le frontisme qui sera le ferment de son flamingantisme, il est muté dans l'Orne en Normandie. Après la guerre, il est membre du VOS - Vlaamse Vredesvereniging (nl) et s'implique au sein du parti nationaliste du Frontpartij[2]. Il représenta ce parti au parlement belge de 1929 à 1932[2]. Il quitte le Frontpartij en 1933 et rejoint le Verdinaso de Joris Van Severen et s'illustrera rapidement par ses pamphlets pro-nazis dans des journaux comme de Schelde, Volk en Staat et Strijd[2]. L'année suivante, n'acceptant pas les nouvelles orientations du parti, il se querelle avec Joris Van Severen et quitte le groupe pour rejoindre les rangs du Vlaams Nationaal Verbond (VNV)[3]. Il est chef d'arrondissment du VNV de 1935 à 1940. En 1939, il représente le VNV à la Chambre des représentants de Belgique[2]. Il se radicalise alors par son antisémitisme et se fédère au National-socialisme. En 1940, il figure sur les listes de la Sûreté de l'État belge et est arrêté puis déporté vers la France où il est interné camp du Vernet pour les ressortissants étrangers indésirables. De retour en Belgique et en raison de son inclination en faveur du nazisme, Ward Hermans devient un collaborateur enthousiaste. Il fondera ainsi avec René Lagrou l'Algemeene-SS Vlaanderen, branche flamande de l'Allgemeine SS, en 1940[3]. Il renonce à ses engagements au sein du VNV en pour se concentrer entièrement à cette nouvelle préoccupation. Il crée le journal du mouvement, SS-Man[2]. Dans les dernières années de la guerre, Hermans se rend en Allemagne nazie où il enregistre des émissions radiophoniques de propagande à Brême[3]. CondamnationEn 1946, Ward Hermans fut condamné à mort par contumace par la cour martiale de Malines, il ne sera arrêté que plus tard, en Allemagne, en . Il fut extradé en Belgique où sa sentence, à la suite de son appel, fut commuée en détention à perpétuité assortie d'une amende de 10 millions de francs belges en dommages-intérêts, le . Cette sentence fut confirmée par l'auditorat militaire en 1949. Il fut toutefois libéré en 1955[2] notamment à la suite d'une intervention de Camille Huysmans. Par la suite, il se tiendra à l'écart de la vie politique, à l'exception d'une période au sein du Vlaamse Militanten Orde dans les années 1970[2]. Publications
Bibliographie
Références
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