Villeines, Vilenae, Vilennes, dont le nom apparaît dès le XIe siècle sur un pouillé du diocèse de Sens. Vulaines-sur-Vanne sur la carte Cassini.
Sur un cadastre de 1840, on voit au territoire : Charmoy, Châteliers, Jean-Joly, chemin des Minières, Motte de Vulaines, la Potence, le Signal-des-Essarts.
Hydrographie
La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Vanne, un bras de la Vanne, un bras de la Vanne, le Fossé de Tiremont et divers autres petits cours d'eau[1],[Carte 1].
La Vanne, d'une longueur de 59 km, prend sa source dans la commune de Fontvannes et se jette dans l'Yonne à Paron, après avoir traversé 22 communes[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 740 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Flacy », sur la commune de Flacy à 1 km à vol d'oiseau[5], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,8 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 41,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −25 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Au , Vulaines est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (84,6 %), forêts (11,4 %), zones urbanisées (3,9 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Historique
Le fief relevait de Villemaur. La communauté avait quelques biens et usages connu depuis février 1330 mais elle était fort pauvre, le village avait brûlé en 1624, au moment où elle devait héberger des gens de guerre et qui ne laissait que trois ou quatre maisons intactes. Plus de quinze foyers devaient encore en 1789 chercher du travail à l'extérieur du village ou mendier. En 1789, le village était encore de l'intendance et de la généralité de Paris, de l'élection et du bailliage de Sens. En 1806, le château qui était en ruines fut vendu par la ville comme matériaux. En 1902 était organisée une compagnie de pompiers.
Jean-Joly
Aussi dit Jean-Juilly, était un fief qui est cité en 1504 ayant pour seigneur Bernard de Pontville aussi seigneur de Flacy. Et en fin Claude le Blanc, secrétaire d'État à la Guerre qui l'avait acheté en 1720 à Marie Moreau, veuve de Charles Alexis d'Abonde, étant tutrice de ses enfants.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].
En 2022, la commune comptait 225 habitants[Note 3], en évolution de +0,45 % par rapport à 2016 (Aube : +0,7 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,8 % la même année, alors qu'il est de 27,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 106 hommes pour 120 femmes, soit un taux de 53,1 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[19]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
0,0
8,5
75-89 ans
11,6
17,9
60-74 ans
23,1
26,4
45-59 ans
19,0
9,4
30-44 ans
14,0
22,6
15-29 ans
9,9
15,1
0-14 ans
22,3
Pyramide des âges du département de l'Aube en 2021 en pourcentage[20]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
2,1
7,4
75-89 ans
10,2
17,4
60-74 ans
18,4
19,4
45-59 ans
19
17,8
30-44 ans
17,3
18,3
15-29 ans
15,9
19
0-14 ans
17,1
Lieux et monuments
La paroisse dépendait du diocèse de Sens et du doyenné de la Rivière de Vanne et à la collation de l'évêque. L'église, sous le patronage d'Antoine, est du XIIe siècle. Elle a comme mobilier une statuaire du XVIe siècle :
Marie et saint Jean au Calvaire[21] qui se trouvaient sur la poutre de Gloire mais entourent actuellement un Christ en Croix[22] en bois.
Une sainte[24]. Elle possédait plusieurs dalles funéraires du XIIIe siècle comme celle de Jehan Leclerc, de sa mère et de Jacqueline de Villeneuve. Deux blasons, traces d'un litre funéraire, de Claude-Esprit Jouvenel de Harville des Ursins, marquis de Traînel et de son épouse, Marie-Antoinette de Goyon de Matignon ?
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )