Il s'agit aujourd'hui d'une langue éteinte, dont seul un locuteur passif se souvient aujourd'hui[2],[3]. Son père Wanhan, décédé en 1986, en était le dernier locuteur actif. Le volow a cédé le terrain à la langue désormais dominante de l’île, le mwotlap. Du fait de la grande similarité entre les deux parlers, on peut éventuellement les considérer comme deux dialectes d’une même langue.
Parmi cet inventaire consonantique, le volow possède un phonème rare : une occlusive sonore labiale-vélaire, prénasalisée et arrondie /ᵑᵐɡ͡bʷ/[4]: ex. [n-lɛᵑᵐg͡bʷɛβɪn] “femme”[5] (transcrit n-leq̄evēn en orthographe).
(en) Alexandre François, « A typological overview of Mwotlap, an Oceanic language of Vanuatu », Linguistic Typology, vol. 9, no 1, 2005a, p. 115–146 (DOI10.1515/lity.2005.9.1.115, lire en ligne)
(en) Alexandre François, « Unraveling the history of the vowels of seventeen northern Vanuatu languages », Oceanic Linguistics, University of Hawaiʻi Press, vol. 44, no 2, 2005b, p. 443–504 (ISSN0029-8115 et 1527-9421, lire en ligne)
(en) Alexandre François, « Shadows of bygone lives: The histories of spiritual words in northern Vanuatu », dans Robert Mailhammer, Lexical and structural etymology : Beyond word histories, Berlin, DeGruyter Mouton, coll. « Studies in Language Change », (lire en ligne), p. 185-244.