entre /h/ ou /ɣ/ et une autre consonne, ou une consonne et /ɣ/ ou /ŋ/, un schwa peut être inséré (ou éventuellement un [e] ou un [o], si la syllabe précédente contient cette voyelle). Ainsi, nehkil peut être prononcé [nehkil], [nehəkil] ou [nehekil].
Certains mots ont un /ə/ sous-jacent, mais il n’est jamais prononcé ə : selon les cas, il est réalisé [o] ou n’est pas prononcé. Par exemple, la racine tenəm- (« enterrer ») donne tenom-yau (« enterre-moi ») et tenm-i (« enterre-le »)[4].
Les occlusives sont aspirées en fin de mot. Elles peuvent être sonores entre une nasale homorganique et une consonne liquide, c’est-à-dire qu’un mot comme nentrap (« hibiscus ») peut être prononcé librement[nentrapʰ] ou [nendrapʰ].
/v/ possède trois allophones : [v], [β] et [f]. Le choix dépend du locuteur ; certains ne prononcent que [v][6].
/s/ se prononce [ʃ] après /t/ ; /r/ devient [d] après /n/[5].
Accent tonique
L’accent tonique tombe sur l’avant-dernière syllabe, avec un accent secondaire sur la quatrième syllabe avant la fin pour les mots de quatre syllabes. Les diphtongues comptent comme une seule syllabe[7].