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Le réseau ferré néerlandais comprend 2 809 km de lignes, dont 931 km à voie unique, pour une longueur totale de voies égale à 6 505 km.
Toutes les voies sont à écartement normal (1,435 m) ; mais de 1839 jusque vers 1850, le réseau était à voie large de 1,945 m, écartement qui fut abandonné car les pays voisins, Allemagne et Belgique avaient opté pour l'écartement normal.
La gestion du réseau ferré est assurée par ProRail. Cet organisme public a pour mission de gérer, entretenir et développer le réseau principal, et assure l'exploitation (sécurité des circulations) et l'attribution des droits de trafic.
les rames sont tricourant (PBA, 1,5 kV continu, 3 kV continu et 25 kV 50 Hz alternatif), et occasionnellement (comme celle sur la photo ci-contre) quadricourant (PBKA, les mêmes plus 15 kV 16,7 Hz alternatif).
1452 : Utrecht-Central – Gouda – Rotterdam-Central. (Uniquement d'Utrecht vers Rotterdam, 1× par nuit, les nuits du vendredi au samedi et du samedi au dimanche.)
Comme on le voit ci-dessus, en semaine ce « réseau » de nuit se réduit à une seule ligne, traçant un grand U entre Utrecht et Rotterdam en passant par Amsterdam.
Tous les services de métro, tramway, autobus (sauf certains services particuliers) et train sont soumis au même système OV-chipkaart (littéralement « Carte à puce de transport en commun »)[1]. Métros et tramways n'assurent pas de service nocturne. Il existe des bus de nuit dans nombre de villes et dans Le Randstad, généralement les vendredis, samedis et dimanches, parfois seulement pendant la première partie de la nuit.
la partie Est du réseau a quelques passages à niveau (avec priorité), et pourrait donc être qualifiée de métro léger, toutefois l'intégration du réseau est totale ; dans ces zones, l'alimentation électrique se fait par caténaire au lieu du troisième rail.
Utrecht, Nieuwegein, IJsselstein, exploité par Connexxion (train léger ou tram-train, forme intermédiaire entre tramway et train lourd, disposant de voies dédiées, et de priorité aux croisements).
Houten, exploité par les NS (ligne de train léger, qui pourrait être qualifiée de métro, sauf qu'elle n'est pas souterraine, pour ses voies dédiées, sans passages à niveau).
courant de traction en 1,5 kV continu (les trams ont été adaptés pour permettre l'utilisation de cette tension plus élevée), caténaires.
Ligne du RandstadRail et autres projets de trains légers
relier la ligne E du Métro de Rotterdam pour permettre aux rames du métro de Rotterdam de rejoindre la Gare La Haye-Central au terminus nord de la ligne.
relier les lignes de tramway 3 et 4 de La Haye; les voies de tramway existantes sont adaptées pour recevoir des véhicules plus longs et plus larges.
Il existe un projet de construction d'une ligne de train léger entre Maastricht et Kerkrade.
En campagne, le vélo est l'un des moyens de transport les plus utilisés. Ici, une piste cyclable à Diepenbeek.
Les Pays-Bas, en villes, disposent de nombreuses infrastructures pour les cyclistes
Aux Pays-Bas, le vélo imprègne le quotidien.
Aux Pays-Bas, 31 % des habitants utilisent le vélo comme moyen de transport principal[3]. Un Néerlandais pédale par ailleurs en moyenne 900 kilomètres par an.
Voies navigables
Le pays est parcouru par 5 046 km de voies navigables, dont 47 % sont accessibles aux navires de 1 000 tonnes ou plus de port en lourd.
Les Pays-Bas sont le pays des canaux par excellence. Ils sont au débouché de deux grands fleuves navigables, le Rhin et la Meuse.
Les Pays-Bas se distinguent par le nombre de bicyclettes: 18 millions de vélos pour 16,7 millions de Néerlandais[4].
Les Pays-Bas se distinguent aussi par le nombre d'accidents de vélo supérieur à la fois aux tendances européennes et aux accidents de voitures.
En 2011, plus de 200 cyclistes sont morts sur les routes[4]
en 2017, 206 cyclistes sont morts contre 201 automobilistes, selon les chiffres du Bureau central des statistiques (CBS)[5].
Aux Pays-Bas, l'augmentation du nombre de décès de cyclistes est dû en partie à l'usage des téléphones portables au vélo, ainsi qu'à l'utilisation de vélos électriques par des cyclistes dans des tranches d'âges avançantes[5].
Un quart des accidents de vélo y sont faits à vélo motorisés électriquement, dont les trois quarts des décès concernent des personnes de plus de 65 ans[5].
Au total, plus des deux tiers de tués à vélo ont plus de 65 ans[5].