Transières
Transières est une ancienne commune du département de l'Eure réunie à Charleval le 2 février 1809[1]. ToponymieLe nom de la localité est attesté sous les formes Transieres vers 1240[2]; Transsires en 1291 (livre des jurés de Saint-Ouen) ; Transeres en 1579 (Philippe d'Alcripe)[1]. Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -arias[2] ou plus directement en -ieres, précédé d'un élément incertain[2]. C'est sans doute la raison pour laquelle Transières ne figure pas dans le Dictionnaire des noms de lieux d’Albert Dauzat et Charles Rostaing[3]. Remarque : aucun rapport avec le latin trans (trāns) qui a donné tres en ancien français, d'où le préfixe tré(s)- / tré- et l'adverbe très, c'est pourquoi aucun toponymiste n'émet cette hypothèse. HistoireSon église était dédiée à Saint-Michel[4]. Il existe au XIIIe siècle une église dont l'abbé de Saint-Ouen est le patron. Ce village avant la Révolution appartenait à l'abbaye Saint-Ouen de Rouen. À la Révolution, les transformations administratives érigent Transières en commune. Le dernier curé de la commune Adrien Lemonnier, acceptant de prêter serment à la Constitution civile du clergé, continue à officier jusqu'à la fermeture de son église en 1794. La cure de Transières se trouve au Concordat réunie à celle de Charleval[5]. Le , Transières est réuni à Charleval. En 1812, l'église Saint-Michel est vendue[6]. C'est dans ce lieu-dit que la filature Hilzinger s'est implantée en 1856 [7] Avec la création de la ligne ferroviaire Charleval-Serqueux, une gare dite « Halte de Transières » est construite en 1905, pour desservir le hameau. AdministrationDémographieListe des curés
Références
Voir aussiBibliographie
Articles connexes |