Marque d'itération de kanji. Contrairement à noma (々), dō est lui-même un kanji (couramment considéré comme une ancienne forme de 同, « même », et signifie littéralement « le même que… »). Il est parfois utilisé dans le shōgi pour désigner la pièce promue +L (en français le « lancier d’or ») à la place de 成香 (narikyō, « lancier promu »).
Marque d'itération de katakana. S'utilise lorsque le signe qu'il remplace n'est pas voisé, est usuellement (mais pas obligatoirement) restreint aux noms propres et peu courant dans les textes récents.
Marque d'itération de katakana avec dakuten. S'utilise lorsque le signe qu'il remplace est voisé, est usuellement (mais pas obligatoirement) restreint aux noms propres et peu courant dans les textes récents.
Marque d'itération d'hiragana. S'utilise lorsque le signe qu'il remplace n'est pas voisé, est usuellement (mais pas obligatoirement) restreint aux noms propres et peu courant dans les textes récents.
Par exemple, はは (haha, depuis le kanji seul « mère » ; selon le kanji itéré, « les dents », « les feuilles », « les lames »...) peut être écrit はゝ.
Marque d'itération d'hiragana avec dakuten. S'utilise lorsque le signe qu'il remplace est voisé, est usuellement (mais pas obligatoirement) restreint aux noms propres et peu courant dans les textes récents.
Par exemple, はば (haba, « largeur ») peut être écrit はゞ.
Marque d'itération « idem » ou « dito ». Appelé nonoten à cause de sa ressemblance avec un double katakana ノ (no). Sert à répéter le signe (ou le terme dans le cas d'un mot en romaji) de la ligne précédente dans une liste ou un tableau.
Par exemple :
人物
属性
色
部隊
標語
血液型
銀月餓狼
月・銀
銀
BR.SR.K
「Semper paratus」
A型
暁太陽
日・金
赤
AMAT.RASU
「Vae victis」
O型
黒川妙火
影・火
黒
CHR.NOBOG
「Para bellum」
AB型
〃〃水助
〃・水
〃
〃
〃 〃
〃〃
Dans cet exemple, les deux derniers personnages de la liste (Kurogawa Taeka et Kurogawa Yusuke) partagent le même nom de famille (黒川, Kurogawa), un même attribut (影, ombre), la même couleur (黒, noir), font partie de la même unité (CHR.NOBOG) et possèdent les mêmes devise (« Para bellum ») ainsi que groupe sanguin (AB型, groupe AB).
Marque d'itération utilisée en tategaki (kunojiten avec dakuten ; version en deux caractères). Signifie la répétition d'au moins deux kanas précédents.
Guillemets japonais usuels comparables aux guillemets (« »), avec les mêmes fonctions qu'en français (accentuation, mise en relief... d'un mot, terme, segment ou encore d'une citation dans un texte). Peuvent être aussi utilisés en second niveau avec les « doubles crochets » (『 』) dans le cas, par exemple, d'un sous-titre ou titre secondaire, titre de chanson, d'épisode... Ils sont alors comparables aux guillemets simples (‹ ›).
Parenthèses japonaises usuelles, avec les mêmes fonctions qu'en français. Les variantes occidentales sans chasse (( )) peuvent parfois leur être préférées, avec ou sans espace simple (par exemple, dans une intention de ne pas — ou presque — isoler visuellement le segment du reste du texte).
« C'est pas gentil d'être méchant(N.D.L.R. : de quoi ?!), donc sois gentil s'il-te-plaît(N.D.L.R. : elle est sérieuse, là ?)… C'est mieux d'être gentil(N.D.L.R. : pff… j'te jure…), non ? »
Utilisés pour les titres, par exemple dans les définitions de dictionnaires. Ils peuvent servir dans le même but lexical lorsqu'un morphème ou un terme en kanji est dépourvu de furigana (ou d'une transcription romanisée) pour lui adjoindre sa prononciation en écriture syllabique ou dans le sens inverse, pour rendre à un morphème ou un terme japonais en écriture syllabique sa signification en lui adjoignant son écriture idéogrammatique.
Forme en petite casse de l'hiraganaつ et du katakana ツ (tsu), avec lesquels ils ne doivent pas être confondus. Double le son de la consonne qu'il précède. Pour des effets de style dans les domaines artistiques (par exemple, les dialogues de bande dessinée), qui s'affranchissent souvent des règles et conventions, il peut être placé sans distinction à l’extrémité d'un mot (pour marquer, entre autres, une interruption brutale ou une élision verbale) ou carrément se substituer parfois au kuten (。), voire au chōon (ー) dans certaines onomatopées, tournures argotiques ou familières, et autres interjections et ce, quels que soient les kanas employés.
Forme élidée de mattaku, « vraiment » ou « franchement » ; interjection pour exprimer brièvement un « Roh, sérieux… » ou « J'te jure… » avec lassitude, irritation, ennui ou agacement.
めっっっっちゃ
mecccccha
Forme amplifiée de meccha, « très », « extrêmement » ou « excessivement » ; adverbeargotique employé comme superlatif, par exemple un « troooop … » ou « carrément … » avec exagération à la place de « très … », dans le dialecte du Kansai.
なんっ?!
Nan’?!
Forme élidée de nani, « quoi » ; peut se comprendre comme un « Que… ?! » ou « Qu‐ ?! » interrompu au lieu de « Quoi ?! », que ce soit subi ou pour marquer la surprise.
Indique un allongement de la voyelle qui le précède. En ce sens, il fait factuellement office de marque d'itération lorsque le signe qu'il remplace est une répétition du précédent, et peut donc lui-même se répéter autant que nécessaire ou souhaité pour illustrer l'accentuation temporelle de l'allongement. Le plus souvent utilisé avec les katakanas, il est néanmoins aussi utilisé avec les hiragana, comme dans le cas de certains effets de style dans les domaines artistiques, ou encore certaines onomatopées (giseigo, son ou bruit vocal, animal ou humain ; giongo, son ou bruit inanimé, ou naturel ; gitaigo, son ou bruit de condition, ou d'état ; giyōgo, son ou bruit dynamique, ou de mouvement ; gijōgo, son ou bruit de sentiment, ou émotionnel).
Interjection « Non ! » , « Nan ! » ou « Pas moyen ! » féminine radicale indiquant l'impératifnégatif pour signifier un désaccord, une injonction, une interdiction, un refus, un rejet…
あーあー、アーアー、あーーー、アーーー
Aaaa ; Ā
Interjection « Aaah ! » ou « Oooh ! » de désespoir, de résignation, d'ennui, de déception, de dégoût…
Utilisé avec les kanas pour indiquer un semi‑voisement du son : ne s'appliquant nativement qu'aux mores en « ha » (donnant ceux en « pa »), il peut toutefois être utilisé avec d'autres kana pour retranscrire des sons étrangers (comme les katakana « セ゚ », « ツ゚ » et « ト゚ » pour l'aynu).
Par exemple :
Japonais
Transcription
Note
ハハ(1) →パパ(2)
haha(1)→papa(2)
(1)Interjection « Ha ha ! » rieuse. (2)Transcription du mot français « papa » ; parfois utilisé en japonais à la place d'un équivalent natif dans le même sens affectueux et/ou informel.
Nakaguro(中黒?) Potsu(ぽつ?) Nakaten(中点?, « point médian »)
Utilisé comme marque de démarcation pour séparer des éléments d'une liste ou d'une énumération. Aussi, sert plus spécifiquement de séparateur pour explicitement démarquer (avec la chasse correspondante, selon que les caractères soient dits « à pleine chasse » ou « à demi-chasse ») les début et fin entre les mots de termes ou noms d'origine étrangère, faisant à la fois office d'espace ( ) avec les katakana, et de point (.) à initiales avec les rōmaji.
Jōzan kigō (乗算記号, « signe de multiplication ») Kageru (かける) Batsu (ばつ) Peke (ぺけ) Tasuki jirushi (たすきじるし) Batten (ばってん) Chome (ちょめ) Kurosu (クロス, « cross ») Bai (バイ, « by ») surā (スラー, « slur ») etc.
Utilisé pour écrire « faux » (✗) dans les formulaires et questionnaires à cocher (« ☐ Vrai ☒ Faux »). S'emploie aussi comme marque de conjonction ou de couplage entre chaque nom ou terme associé dans un titre ou une notion (à l'instar du « et » ou de l'esperluette hors d'une construction de phrase). Aussi utilisé comme marque d'hybridation en science.
Utilisé en tant que variante de ○○から○○まで (… kara … made, « de/depuis … à/jusqu'à/vers … ») pour signifier une progression entre deux éléments, par exemple une durée, un trajet, une destination… Souvent remplacé par un tilde (~, U+FF5E) en écriture horizontale ou sur les ordinateurs. Est aussi utilisé comme séparateur stylisé dans les titres pour isoler un sous-titre, un élément secondaire de l'ensemble ou entre les mots d'un terme, à l'instar de parenthèses (()) internes ou d'un trait d'union (‐). Aussi utilisé en lieu et place du chōon (ー) afin d'induire une emphase.
Seconde saison de l'adaptation animée non traduite du mangaBleu indigo(藍より青し, Ai Yori Aoshi?) ; ici, ladite saison est littéralement sous‑titrée « ‐ Destinée ‐ ».
Kome (米, « riz ») Komejirushi (米印, « symbole de riz »)
Utilisé dans les notes[1] comme renvoi à une information complémentaire qui suit le signe et peut être elle-même adjointe directement à la suite du texte, ou renvoyée à la ligne suivante. Toutefois, même moins couramment il est aussi utilisé à la manière de l'astérisque ou d'un numéro de note de bas de page en français (adjoint à la fois à l'élément concerné — en tant qu'exposant — et l'annotation reportée en bas).
Par exemple :
Japonais
Transcription
Traduction
the imaginary / 「この曲は存在しない」※仏版。
The imaginary / Kono kyoku wa sonzaishinai※Futsu‑ban.
the imaginary — Cette chanson n'existe pas(version FR)
天照大神 ※または天照大御神、天照皇大神。
Amaterasu Ōkami ※mata wa Amaterasu Ōmikami, Amaterasu‑sume‑ōkami.
Amaterasu Ōkami(« la grande déesse qui illumine le Ciel »). NB : aussi Amaterasu Ōmikami (« Grande et vénérable déesse illuminant le Ciel »), ou encore Amaterasu‑sume‑ōkami (« L'auguste grande déesse illuminant le Ciel »).
Texte en japonais
「Il fait froid, ça pèle.」記事は酒井晋羅に日本語で再読した。 ※著者自身。
Traduction
« L'article ‹ Il fait froid, ça pèle. › a été relu en japonais par Sakai Fura*. *L'auteur lui-même. »
Texte en japonais
・・・、前の夜はそのオオカミ※を会いました。・・・ ・・・。 ※実際は狼犬。
Traduction
« (…) et j'ai rencontré ce loup⁴ la veille au soir. (…) ⋮ ⁴En fait, un chien-loup. »