Le texte ne doit pas être écrit en capitales (les noms de famille non plus), ni en gras, ni en italique, ni en « petit »…
Le gras n'est utilisé que pour surligner le titre de l'article dans l'introduction, une seule fois.
L'italique est rarement utilisé : mots en langue étrangère, titres d'œuvres, noms de bateaux, etc.
Les citations ne sont pas en italique mais en corps de texte normal. Elles sont entourées par des guillemets français : « et ».
Les listes à puces sont à éviter, des paragraphes rédigés étant largement préférés. Les tableaux sont à réserver à la présentation de données structurées (résultats, etc.).
Les appels de note de bas de page (petits chiffres en exposant, introduits par l'outil « Source ») sont à placer entre la fin de phrase et le point final[comme ça].
Les liens internes (vers d'autres articles de Wikipédia) sont à choisir avec parcimonie. Créez des liens vers des articles approfondissant le sujet. Les termes génériques sans rapport avec le sujet sont à éviter, ainsi que les répétitions de liens vers un même terme.
Les liens externes sont à placer uniquement dans une section « Liens externes », à la fin de l'article. Ces liens sont à choisir avec parcimonie suivant les règles définies. Si un lien sert de source à l'article, son insertion dans le texte est à faire par les notes de bas de page.
La note de bas de page ou note en bas de page, aussi appelée note infrapaginale, est une forme littéraire consistant en une ou plusieurs lignes ne figurant pas dans le corps du texte(en). Elle se place au bas de la page d'un livre (autrefois dans les marges aussi), parfois en fin de chapitre ou en fin de volume. Sa fonction consiste soit à citer une référence, une source, soit à disposer des arguments ailleurs que dans le texte, soit à ajouter un commentaire, des éléments d'appareil ou d'apparat critique.
Du point de vue typographique, la note en bas de page est composée dans un corps (dimension) inférieur à celui du texte et elle est signalée par un appel de note (renvoi), sous forme d'astérisque, de chiffre, de lettre ou tout autre signe. Les notes peuvent être séparées du corps du texte par un filet.
Historique
« Les marges des manuscrits et des premiers livres imprimés de théologie, de droit, de littérature ou de médecine fourmillent de gloses qui, comme la note en bas de page de l'historien, mettent le lecteur en mesure d'effectuer un retour en amont, depuis l'argumentaire achevé jusqu'aux textes qui le fondent et sur la base desquels il se développe. Pierre Lombard, dont les commentaires sur les Psaumes [Magna glossatura in Psalmos(en), vers 1160] et les épîtres de Paul « représentent sans doute l'accomplissement de la glose », énumère systématiquement ses sources dans des gloses marginales[1]. »
Dès les origines de l'imprimé, trois types distincts de commentaires, avec leurs espaces respectifs, existent :
Edward Gibbon fit de la note en bas de page une véritable forme littéraire, dans son Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain (en anglais) (1776-1788, 6 vol.). L'essai History of Northumberland de John Hodgson(en) contiendrait la note de bas de page la plus longue de l'histoire. Elle court sur la moitié du livre, de la page 155 à 322[3]. Avec ce travail de recherche, l'historien a révolutionné l'historiographie du mur d'Hadrien en attribuant correctement sa construction à ce dernier[4].
L'historien Leopold von Ranke, dans son Histoires des peuples romans et germains (en allemand) (1824) rendit la note en bas de page indispensable dans tout travail historique, érudit, objectif.
Appel de note
L’appel de note ou renvoi marque dans le texte l’emplacement de la note hors du texte. Cet appel de note peut avoir plusieurs formes.
En français, les formes les plus courantes sont[5],[6] :
l’astérisque * ;
l’astérisque entre parenthèses (*) ;
les chiffres supérieurs sans parenthèses 1 ;
les chiffres supérieurs entre parenthèses (1) ;
les chiffres supérieurs entre parenthèses du corps de texte (1) ;
les chiffres du corps entre parenthèses (1) ;
les lettres supérieures en romain sans parenthèses a ;
les lettres italiques bas de casse entre parenthèses (a)
les chiffres du corps entre crochets [1], notamment utilisé lorsque la note accompagne une phrase entre parenthèse ou pour l’appel de note bibliographique pour le distinguer de l’appel de note renvoyant aux notes en bas de page[5] ;
les chiffres supérieurs entre crochets [1], notamment pour l’appel de note bibliographique[7].
En français, l’appel de note est précédé d’une espace fine insécable[5] et, selon le code typographique utilisé, précède toujours le signe de poncuation[5] ou, notamment selon le Guide du typographe suisse, le suit lorsque la ponctuation donne le ton à la phrase (point d’exclamation ou point d’interrogation) ou après les guillemets d’une citation[8].
L’astérisque * ou l’astérisque double **, l’obèle † ou la double obèle ‡, généralement dans cet ordre lorsqu’il y a plusieurs appels de note sur une même page, ont été utilisés couramment en français jusqu’au XVIIIe siècle[9].
Insertion
Règles en typographie
Exemple : les notes en bas de page seront utilisées pour rajouter des informations ou des commentaires personnels et devront être rédigées en Bodoni MT (ou Times New Roman), corps 10, interligne simple. Elles répondent à une numérotation continue pour la totalité de l'article. Les références infrapaginales seront au contraire situées dans le corps de l'article, en fin de citation, entre parenthèses. Dans ce dernier cas, il faut indiquer l'auteur, la date, le volume (s'il y en a plusieurs) et la page renvoyant à une bibliographie située à la fin du texte.
Par exemple[10] : « Le tableau, quiconque l'écrit, il n'existe que dans le récit que j'en donne. » (Barthes, 1969, p. 140)
Lorsqu'on cite le même auteur ou le même ouvrage plusieurs fois dans un travail, il est possible d'utiliser des abréviations latines au lieu de retranscrire à nouveau l'ensemble des informations bibliographiques déjà présentées.
À utiliser lorsqu'on cite une partie d'une œuvre (article de périodique ou d'encyclopédie, chapitre d'ouvrage collectif, etc.) qui a déjà été citée dans une note de bas de page précédente.
↑Roger Laufer, « L'espace visuel du livre ancien », Revue française d'histoire du livre, nouvelle série no 16, juillet-août-septembre 1977, p. 569–581, p. 578.
↑(en) John Hodgson(en), History of Northumberland, vol. III, partie II, Oxford, E. Walker, , 450 p., p. 157–322 [lire en ligne].
Code typographique : Choix de règles à l’usage des auteurs et professionnels du livre, Paris, Fédération CGC de la communication, , 17e éd. (1re éd. 1928), 120 p. (ISBN2-9507157-0-2)
Jean-Pierre Clément, Dictionnaire typographique : petit guide du tapeur : à l'usage de ceux qui tapent, saisissent ou composent textes, thèses ou mémoires à l'aide d'un micro-ordinateur, Paris, Ellipses, , 255 p. (ISBN2-7298-1998-3)
Anthony Grafton (trad. de l'anglais par Pierre-Antoine Fabre), Les Origines tragiques de l'érudition : Une histoire de la note en bas de page, Paris, Seuil, coll. « La librairie du XXe siècle », , 224 p. (ISBN2-02-030404-X).
Andréas Pfersmann, Séditions infrapaginales : Poétique historique de l'annotation littéraire (XVIIe – XXIe siècles), Genève, Droz, coll. « Histoire des idées et critique littéraire » (no 464), , 536 p. (ISBN978-2-600-01440-3).
(en) Peter Rieß(de) (trad. de l'allemand), Towards a Theory of the Footnote : Season's Greetings to our Authors and Friends 1983/1984 [« Vorstudien zu einer Theorie der Fußnote : den Autoren und Freunden unseres Hauses zum Jahreswechsel 1983/84 »], Berlin et New York, Walter de Gruyter, , 23 p.
(en) Chuck Zerby, The Devil's Details : A History of Footnotes, Montpelier (Vermont), Invisible Cities Press, , 150 p. (ISBN1-931229-05-8) ; rééd. New York, Touchstone (Simon & Schuster, 2003, 150 p. (ISBN0-7432-4175-4).
(en) Oliver B. Pollak, « The Decline and Fall of Bottom Notes, op. cit., loc. cit ., and a Century of the Chicago Manual of Style », Journal of Scholarly Publishing, vol. 38, no 1, , p. 14–30 (ISSN1198-9742 et 1710-1166, DOI10.3138/jsp.38.1.14, lire en ligne, consulté le )